Saison 3

on reparle de tout ça dans euh... quand tu as tout fini?

parce que j'ai plein de trucs à dire pour réagir mais là je peux pô, c'est tout plein de spoiler...

(mais t'as vu, elle est excellente cette image promo de la S4 non? je le trouve absolument géniale, je pense que c'est de très loin la meilleure image promo de BSG)

Allez, rebelotte ! C'est reparti pour ce commentaire ! Bah oui, j'avais commencé à le rédiger plus tôt dans la soirée, suis parti mangé entre temps, et l'ordi n'a rien trouvé de mieux que de redémarrer pendant mon absence à cause d'une mise à jour. Hop tout perdu.

Bref, je vais donc recommencer en essayant d'aller un peu vite, car je ne tiens pas à y passer la nuit même s'il y a beaucoup de choses à dire...

316:
Je vais être succinct pour cet épisode. Je l'ai trouvé plaisant à regarder car il était centré sur Tyrol et qu'il approfondissait un petit peu cette ségrégation des minorités riches et pauvres en fonction de l'appartenance aux colonies, et c'était intéressant. C'est vrai que si l'on nous présente pas la situation, on y pense pas à cette flotte civile qui travaille sans relâche depuis des années, dans des conditions parfois épouvantables. Mais c'est surtout l'aspect discriminant de la différence entre les colonies que je trouve le plus intéressant. Et bien sûr, super-Laura vient à la rescousse et parvient à apaiser la situation avec l'aide de Tyrol. Bravo Laura ! Quand je vous dis que c'est une maman ! ^^ En tout cas, Baltar n'est pas si bête d'avoir pointé cette faille de la société.

317:
Ce rêve de Kara... Waouh, ça relègue la scène de la poterie de Ghost au rang de pacotille ! Un de ces trucs, c'est chaud. Ils ont du s'amuser Katee et Callum à barboter dans la peinture. ^^ En tout cas, j'ai tout de suite compris, et même avec le résumé des épisodes précédents, que ça allait être du lourd concernant Kara et cet oeil de Jupiter. En tout cas, je comprends un peu mieux ta position par rapport à Leoben, lea, car cet épisode met vraiment en lumière ses apparitions précédentes, notamment par rapport à Kara. Il est un peu pour elle ce que 6 est à Gaïus ...je parle notamment en matière de guide. Ca donne de suite de la consistance aux propose qu'il a pu tenir à Kara par le passé et qui ne résonnaient pas de la même manière chez le téléspectateur à qui il manquait des cartes à l'époque.
En ce qui concerne la scène Lee/Kara dans la salle des souvenirs, elle est vraiment forte émotionnellement, peut-être plus que la mort de Kara elle-même (mais je reviendrai dessus plus tard). C'est marrant car j'avais l'impression de partager le même sentiment de nostalgie qu'eux à la vue de ceux que l'on a déjà perdus (Kat, Duck, Nora). Pour la question de savoir si Kara sait déjà à ce moment-là qu'elle va mourir, j'aurais tendance à répondre non probablement, notamment parce qu'on ne se doute de rien à cet instant précis et que l'on ne prête pas attention aux signaux... Peut-être que mon avis serait différent au second visionnage, maintenant que je sais ce qui l'attend. Ce qui est sûr, c'est qu'elle est perdue, mais je n'avais pas spécialement l'impression qu'elle comprenait ce qui se passe.
Là, je suis en train de relire la scène de Lee/Kara au pied du viper et tu m'a fais prendre conscience de certaines choses, notamment avec la citation de Kara "Je suppose que nous en resterons là". Peut-être bien qu'elle avait conscience du dénouement, même si noyée au milieu de ses souvenirs et de son incompréhension, on la sentait en apparence désorientée. Je pense que l'épisode mérite vraiment un second visionnage...
En tout cas, j'arrive au bout de ta première partie de résumé, donc je vais avancé directement à la fin. ^^ Avant, je tenais juste à dire que c'était un épisode intéressant, non seulement pour le rapport Kara/Leoben, Kara/Lee bien sûr, mais aussi pour le fait d'explorer le passé de Starbuck. Ca permet de la comprendre. En tout cas, c'est un autre Leoben que l'on découvre dans cet épisode, notamment lorsqu'il invite Kara à revoir sa mère avant qu'elle ne disparaisse...
...quant-au dénouement final, je ne l'ai pas vu venir et n'ai finalement pas été tant touché que ça. Pourquoi ? Parce que j'y croyais pas. Je ne m'y attendais pas mais je n'y croyais pas... Bref et frack, c'est notamment du au fait que je savais qu'elle était encore là en saison 4. Mais j'avais vraiment l'impression de passer à côté du final, de son émotion, du fait que - truc con - j'avais vu sur imdb qu'elle avait fait 71 épisodes. Et oui, on ne pense pas être spoilé par ce genre de choses, mais en fait si. J'avais même noté qu'elle avait 2 épisodes de moins que les autres membres, mais je pensais qu'il s'agissait d'une erreur, qu'ils n'avaient pas du compter sa participation aux deux parties de l'épisode pilot...

318-319-320
Et là où c'est très fort, c'est qu'ils sont allés jusqu'à supprimer le nom de Katee au générique ! La voilà l'explication des deux épisodes en moins. Du coup, j'imagine la stupéfaction de penser que les fans avaient bel et bien perdu le personnage, que Katee ne faisait vraiment plus partie de la série. Franchement, c'est un coup de maître et un truc de vicieux de la part des créateurs. ^^ Du coup, ça m'a quand même conforté dans l'idée qu'elle allait revenir dès le final...ce qui s'est avéré d'ailleurs ! ...mais du coup, la mort de Kara n'a pas eu le même impact pour moi. Je savais que nous ne l'avions pas perdue, mais je me suis posé beaucoup de questions du coup. Va-t-elle revenir car c'est une cylon ? Mais je reviendrai là dessus plus tard. En tout cas, j'imagine qu'à l'époque de la diffusion, ça a du chambouler plus d'un fan cette histoire ! Comme quoi, il faut vraiment rester hermétique à tout quand on regarde cette série ! Même à ce qui semble totalement innocent. Après on se fait spoiler comme un con.
Sinon, je voulais surtout revenir sur le procès de Gaïus, qui est quand même l'événement marquant de ces trois derniers épisodes. Je passerai rapidement sur le fait que je sois content de retrouver ma Laura du début (c'est à dire souffrante - y'a pas à dire mais ça charge tout de suite le personnage en profondeur) et sur le fait qu'on avait un acteur familier Mark Sheppard dans le rôle de l'avocat de Baltar (qui a notamment fait un rôle flippant dans MediuM).
Ce qui m'a surtout surpris dans cet épisode, c'est l'attitude de Lee. Je l'ai détesté pour s'être rangé du côté de Gaïus, je ne sais pas, je ne comprenais pas pourquoi ce parti pris après ce que Baltar a fait. Je me suis réjouis lorsqu'Adama s'est opposé à lui, que Dee est partie, parce que je me rangeais de leur côté. Je me suis insurgé en voyant la manière dont il a totalement décrédibilisé la Présidente, pour qui il a été conseiller en début de série mine de rien. Bref, il semblait tout à coup trahir toute la flotte ...et puis revirement lorsqu'il est passé à la barre en tant que témoin. On se rend finalement compte qu'il croit vraiment en la justice, même s'il n'adhère pas au système judiciaire actuel, et qu'au contraire il est peut-être le seul à ne trahir personne, du moins à ne pas se trahir soi-même déjà. Il n'est pas du côté de Baltar, mais n'est pas contre lui non plus. C'est vraiment l'image de la balance là. ^^ Bref, son discours était énorme. Finalement, on réalise qu'il a raison et il nous fait entièrement repenser la condition de Baltar, voir le personnage lui même, que finalement, j'avais condamné moi aussi un peu de la même façon que les personnages. C'est un peu à l'image d'Adama qui se résout à déclarer Baltar non coupable. A mon avis, Laura a du moyennement apprécier, mais bon... Bref, cette petite frappe s'en sort donc ...mais je n'en doutais pas (même si je ne pensais pas qu'il s'en sortirait de cette manière-là, je ne vous le cache pas).
En parlant de lui, j'ai détesté la façon dont il est passé d'une condition de grosse loque à celle d'un individu suffisant, arrogant, du fait de sa victoire (à tarter le gars) ...et j'ai vite savouré le fait que sa victoire était en demi-teinte dans le fond. Il se retrouve seul, haï et dans un climat d'insécurité totale ...et c'était jouissif de le voir immédiatemment déchanter. Sinon, j'ai bien aimé ce qui se passe à la fin pour le personnage. J'ai trouvé la rouquine venue faire bénir son enfant par l'homme absolument ridicule (l'acte en lui même fait rire), mais j'aime le fait que Baltar semble devenir une sorte de guide spirituel pour un groupe d'adorateurs. Ca explique pourquoi il porte cet accoutrement violet sur les photos promotionnelles de la saison suivante ...et je trouve que c'est une continuité logique pour le personnage (il croit vraiment avoir une destinée). En tout cas, j'aimerais savoir qui sont ces gens qui parviennent tout de même à mettre Baltar sur un piedestal après les événements, au point de faire une sorte de rapt et l'embarquer sous cette toge orange. Qui pourrait bien vouer un culte à cet homme quoi ? Bref, très mystérieux et j'ai hate de voir le nouveau Baltar.

Enfin, bien sûr, le clou de l'épisode, c'est cette petite musique que nos personnages entendent. Quant ils ont commencé à réaliser qu'ils étaient les seuls à l'entendre et pas les autres, j'ai tout de suite pensé "Et s'ils étaient dans les 5 derniers cylons et qu'ils sont en train de le réaliser ?" Mais je n'y croyais pas. C'était pas possible. Jusqu'au dernier moment je me disais, ça ne peut pas être ça. J'étais persuadé que l'on ne connaitrait l'identité des 5 qu'en fin de série (genre le final) ou lors d'un réveil de Trois. Et franchement, je suis sûr le cul quoi. Ce que je pensais impensable est bien réel. Saul, Tyrol, Tory et Samuel sont des cylons ! Enorme ! Du coup, y'a plein de questions qui se bousculent. Pourquoi ? Ils servent à quoi ? Pourquoi les activer maintenant ? De cette manière ? Pourquoi les réunir ? Pourquoi on ne les a jamais vus avant ? Y'en a-t-il qu'un exemplaire de chaque ? Si oui, pourquoi ? Et plein d'autres choses encore qui font que je veux savoir la suite.
Comme Sharon, ils sont des cylons dormants et intégrés à la flotte mais ont l'air vraiment différents d'elle. Pour l'instant, ils n'ont pas cette dualité et on l'air d'être paumé, mais toujours avec un repère identitaire humain. C'est assez fou quand même. Le truc de malade quoi. J'ai l'impression qu'ils ne savent pas pour l'instant ce qu'on attend d'eux... On le saura bientôt, donc. Quant-à l'ultime cylon, j'ai forcément pensé à Starbuck, vu que je savais qu'elle ne quittait pas la série. Mais je ne sais pas pourquoi, je ne la sens pas cylon. Pas elle. Pas possible. Comme je sais qu'Ellen devrait être là aussi (Kate Vernon faisant pas mal d'épisodes de la saison 4, j'ai vu par accident), ça brouille les pistes. Il n'y a plus qu'une place et elles sont déjà potentiellement 2. Après, je n'ai aucune idée de la forme sous lesquelles reviennent Kara et Ellen. Etaient-elles seulement mortes ? Et puis j'ai l'impression que l'ultime cylon sera un truc d'énorme, insoupçonnable ...et Kara, ce serait trop facile après les événements. Je repense à cette histoire de destinée, et je me dis, pourquoi pas après tout. Les projets pour ce personnage sont peut-être d'un autre ordre ...et j'ai trop envie de savoir.
En tout cas, moi qui voulais être surpris par l'identité des 5 derniers, j'ai été servi ! Je ne m'attendais pas à l'être autant d'ailleurs. Je pensais que l'on aurait une ou deux révélations choc mais que ça allait aussi être des visages inconnus. Peut-être parmis les civils qu'on ne connait pas donc, pour expliquer qu'on ne les ait jamais vus. Et en fait, non. Ils ont tous une place à bord et une place de choix. Tyrol est là depuis le début, probablement celui pour lequel on avait le moins de soupçons. Il faisait bien son job, était discret. Saul, le second de l'Amiral, qui est donc proche de quelqu'un d'influent. Même chose pour Tory, qui devient l'assistante de la Présidente, à se demander si la mort de Billy n'est pas survenue pour qu'elle puisse prendre sa place ...et Samuel, devenu proche de Kara qui semble avoir un rôle clef. Bref, 3 cylons parmis les 4 qui sont à des postes clefs. Et puis Tyrol qui est donc le père d'un second enfant-hybride, je suis en train de réaliser... Du coup, c'est à se demander quel est le fameux "plan". Ils auraient pu intervenir bien plus tôt et conduire les humains à leur perte de l'intérieur, être des indics pour les autres modèles connus...mais je me dis que le fait de tenir l'identité secrète, de les intégrer de cette manière et de les révéler au dernier moment et tous en même temps, c'est dans un but bien précis et pour quelque chose d'énoooorme. Alors j'attends la suite avec impatience. Là, je vais me faire le téléfilm Razor, puis me coucher. ^^

Sinon, dernière chose, le rêve commun à Sharon, Six et Laura est des plus troublants. Ca semble se passer dans le futur. Le bébé (enfin Hera qui est une petite fille dans le rêve) semble échapper à Sharon et Laura (dont on se doute qu'elles veulent la protéger) ...et finit dans les bras de Six, qui dit elle aussi vouloir la protéger. Mais monter un groupe de mères protectrices chères madames, si vous voulez toutes la même chose ! Bref, c'est à nouveau bien intrigant et j'ai hâte d'être éclairé sur le sujet également...

Sur ce, je vais tout de même conclure et je reviendrai peut-être sur des choses oubliées à la lecture de vos réactions demain.

Le discours de LEE au procès... et ce retournement de situation. Je suis passé par toutes les émotions dans cette épisode. Mais contrairement à toi moi 317/318 j'ai passé pas mal de temps à écoper les larmes... il faut dire que j'avais tout fait ( suis toute novice moi moins d'un an d'expérience) sans reagrder le moindre spoiler ou autre donc j'ai pris la mort de KARA directement sans filtre et ce fut violent...

avant de prendre le temps tout à l'heure de revenir dans le détail : il faut que tu arrêtes de farfouiller autour des photos promos ou du truc à quatre lettres que je connais pas mais ou tu trouves des infos sur les acteurs!

La mort de Kara... moi je l'avais prise en pleine face. Et elle m'a, comment dire, retournée le ventre véritablement.

Le procès... un peu pareil que toi, d'abord incompréhension (mais bon sang il fout quoi là???) et puis, wahou, la clauque ce discours final. Lee c'est une incarnation de la justice ce mec, il a des idées, des idéaux qu'il place au-dessus de n'importe quel cas particuliers et auxquels il se tient. ca lui donne un petit côté psycho-rigide, mais quand même c'est assez fort je trouve. Et j'ai plein d'autres trucs à dire, sur Dee, sur l'avocat (je suis complètement fan de lui aussi), sur Adama, sur Roslin...

Les final five... ahhhhhhhhh j'écris un pavé dessus tout à l'heure, je peux pas me résoudre à quelques phrases à peine et j'ai pas le temps (PS : je crois qu'on n'a pas de topic razor, je vais en créer un sur le champ)

Comme l'autre fois, je vais faire morceau par morceau, comme ça je loupe rien (surtout que je rédige en écoutant le dernier fou du roi que j'ai loupé aujourd'hui, et bon, vu ce qu'il se trame en ce moment, je voulais écouter avec attention (fin de la semi petite phrase politique qui n'a rien à faire au milieu du topic S3, mais quand même Frack quoi, on défendra jamais assez la liberté d'expression), et du coup, bah si je sectionne pas les trucs je vais tout oublier...) 

Donc, ce 316, comme tu le dis si bien, il a une autonomie. Un peu trop à mon goût, et c'est ce qui fait que j'ai un avis un peu partagée sur l'épisode. Tout d'abord, de façon indépendante, si on le considère hors de toute la trame principale de l'intrigue, je le trouve excellent. Mais j'ai des réserves parce que justement je le trouve trop indépendant de la trame principale. Je m'explique en deux temps.

Les points pour tout d'abord. Cet épisode à l'immense avantage de donner à toute une part invisible de la population de la flotte le premier rôle. On se croirait presque dans l'ambiance d'un Zola, et je trouve ça véritablement culotté comme angle d'attaque, non seulement parce que, encore, ça va où on ne l'attend pas - avouons le, comment tout ça peut fonctionner de manière matérielle, ce n'est pas notre priorité, et même on n'a jamais pris le temps de se poser la question - et que la réponse apportée n'est pas simple. c'est vrai, dans les conditions dans lesquelles l'humanité évolue, la question de la grève et des syndicats est totalement abbérante. On en serait presque à se dire, "ils sont vivants, c'est déjà pas mal, ils vont pas en plus râler parce qu'ils aiment pas comment ils vivent". Bien si, ils râlent, mais en plus et surtout c'est cela qui les rend libre. C'est le fait que leur pensée, leur ressenti, leur espoir politique et humain ne s'arrête jamais qui les rend libre, et qui donne une raison de continuer cette errance. 

Là où je trouve cela très fort, c'est qu'il ne faut pas oublier que nous sommes dans une série américaine, et qu'une fois encore, on refuse les tabous, on refuse la demi-mesure et on prend les problèmes de front. Les "frack" qui saturent la série sont une manière déjà de dire "fuck" en quelque sorte à la censure hypocrite touchant le langage employé. cet épisode, comme d'autres avant, d'autres à venir, comme le pilote de Caprica qui s'ouvre sur une scène saturée d'images sexuelles, abusives, dérangeantes et qui enchaîne rapidement avec l'explosion d'un métro et un regard atypique sur ceux qui en sont à la base (et oui, on ne va pas rentrer dans une condamnation facile de l'intégralité de la communauté de croyant, non, nuance et réflexion, toujours, et franchement c'est osé dans la situation actuelle), et je m'égare, mais je crois que cette semaine la liberté d'expression me semble fondamentale, bref, je disais, il me semble que nous sommes dans un épisode qui est bien à l'image d'une série qui n'est pas policée, et qui refuse d'entrer dans une platitude et une simplicité de la représentation d'une communauté humaine, quels qu'en soient les situations.

Bon, et j'aime aussi beaucoup le fait qu'on redonne une place centrale à Tyrol, mais ça tu l'as très bien dit.

Comme tu dis aussi très bien que Laura s'en sort avec beaucoup de finesse et d'intelligence, et pour le coup, j'admire ses talents et ses qualités de politicienne. Ne pas lacher, ne pas ouvrir la porte à une potentielle révolte, mais entendre les requêtes et en tenir compte. Elle est très forte pour le coup.

Côté négatif, je l'ai annoncé, c'est la sortie depuis maintenant trois épisodes il me semble de l'arc narratif principal (heureusement que les quatre suivants envoient fort). cet arc narratif principal, cette capacité à nous tenir en haleine autour d'une histoire complexe qui s'étale sur quatre saisons, c'est pour moi une des marques de BSG, une des forces de BSG, et là, ben on la perd un peu trop de vue à mon goût.

Bon, et comme quand même je crois savoir pourquoi... je vais dédouaner un peu R.D. Moore, parce qu'il me semble que dans cette S3, c'est une commande de la syfy de faire des épisodes un poil plus autonomes... et bon, se sont vite rendus compte de leur connerie donc ça n'a pas tenu.

(hop, je commente les autres plus tard, là tout de suite j'ai plus le temps...)

PS : j'ai pas rêvé, c'est bien six/gaïus ta nouvelle petite image? Mince alors, on t'a vraiment refilé le virus :-)

...mais avant, petit retour sur le 317/318 et vos remarques. Oui, je regrette d'avoir été un chouilla trop curieux car ça m'a finalement ruiné l'effet "Kara". Je comprends que sa mort vous ait émues toutes les deux, mais comme je le disais, sans savoir dans quelles circonstances se ferait son retour, ni même sous quelle forme elle reviendrait, je me doutais qu'elle n'était pas totalement partie (simplement car je savais que l'actrice tournait encore) ...et c'est vrai que ça n'était pas vraiment un adieu pour moi. Mouais, vraiment dommage de ne pas avoir pu savourer la fin de saison comme il se devait.

Et j'en reviens donc brièvement sur le 316 suite à ton commentaire, lea. Je n'avais pas poussé l'analyse aussi loin que toi, même si je me disais un peu la même chose que toi par rapport à l'épisode, mais c'est vrai que je ne m'étais pas interrogé sur la notion de liberté ...et je crois que tu as raison. Finalement, à quoi bon vivre, si c'est pour mener une vie bridée...? C'est la question qui se posait avec les travailleurs.
En tout cas, pour en revenir sur l'idée de liberté ...d'expression cette fois, sur le refus de la demi-mesure, la nique à la censure, ce que j'aime chez BSG, c'est qu'elle l'affirme et le revendique de manière subtile et intelligente, sans prendre le raccourci trop facile et trop souvent exploité de la provocation. Je trouve ça d'autant plus fort et efficace et c'est quelque chose qui me plait dans la série. On parle des choses, mais on le fait bien, en finesse.

Pour revenir sur l'arc narratif principal, je dois bien avouer que si j'apprécie les épisodes dans leur individualité, notamment ceux qui sont plus indépendants comme les 314-315-316 voire même le 309, l'intrigue générale est vraiment un truc addictif dans cette série et c'est vraiment le truc génial quoi. On veut simplement savoir la finalité de tous ces événements mystérieux qui nous poussent à s'interroger sur l'homme et son existence ...et qui font qu'on ne demande qu'à lever le voile de ce flou total qui s'épaissit chaque fois un peu plus. Ouais, je trouve qu'on patauge dans l'inconnu de plus en plus ^^ Donc oui, je te rejoins : "Syfy, c'était une frackin' bullshit de miser sur les épisodes autonomes." D'ailleurs les séries actuelles qui cartonnent nous montrent que la compléxité gagne parfois !

Sinon, comme je l'ai dit dans "Razor", c'est bien un duo Six/Gaïus sur mon avatar. Virus refilé ? Je ne sais pas, mais j'avais vraiment envie de changer mon avatar pour le remplacer par une image de cette scène que j'aime beaucoup. Je ne rate jamais ce moment quand il apparaît au générique. J'aime bien ce qui s'en dégage...

Bon, déjà, je viens de relire mon comm d'hier... je crois que j'étais un peu énervée en l'écrivant... et... euh, du coup ça fait un peu bizarre, donc désolée encore de pas bien compartimenter les choses :-)

Sinon, sinon, ce 317, je viens de relire à la fois ce que tu en dis wini, et le résumé (enfin fini, ouf) que j'ai fait... et bon, à vrai dire j'ai pas des masses de choses à ajouter vu combien je me suis étalée dans le résumé, et vu aussi que j'ai déjà commenté le fait que tu n'aies pas pris de front la mort de Kara comme nous pour qui le choc a été pour le moins... facial. (Et imagine un peu, tu vois la hâte que tu as eu de commencer la S4 après ta fin de S3? et ben moi j'ai du attendre un sacré bout de temps, étant donné que j'ai découvert BSG au moment où la S3 s'achevait au USA... je te raconte même pas l'état de nerf quand les quatre se retrouvent dans leur garage, mais là je m'égare, faut que je me concentre sur le 317... frack, faut vraiment que j'apprenne à être moins bordélique)

Donc, je disais, du coup j'ai pas grand chose à rajouter sans risquer les spoilers en tout genre, donc je vais faire simple, je vais reprendre juste deux points que tu soulèves dans ton comm (de toute façon vu la longueur de mon "résumé", humm, j'ai déjà pas mal disserté sur la question)

premier point à reprendre : Leoben/Kara : Ahhhhhhhhh! tu comprends enfin pourquoi j'adore absolument Leoben? Non, mais il est juste trop fantastique ce cylon! c'est ma machine chouchou, avec du recul il tabasse sa race non l'épisode 108? Et puis moi ça me scie que ce soit à ce point pensé à l'avance... je veux dire, l'épisode 108 pose des bases qui ne seront développées que deux ans après et qui sont fondamentales. Réussir comme ça à créer une ligne à ce point précise qui soit plus importante encore que la trame d'une saison, ça me tue. Faudra qu'un jour je lise la "BSG Bible" rédigée par RD Moore avant le début de la réalisation qui donne les bases de la totalité de l'intrigue pour voir à quel point c'est réfléchi à l'avance, mais bon 53 pages en anglais je suis pas sûr de m'y lancer dans l'immédiat... Et j'adore le parralèle que tu fais entre la relation Leoben/Kara et 6/Gaius... Quand je dis qu'il sort des véritables perles de tes commentaires...

Second point : la scène des souvenirs, je suis totalement d'accord avec toi, elle secoue, et la nostalgie, on la vie véritablement avec eux... Pour ce qui est de Kara sait-elle ou pas qu'elle va mourir, personnellement, je ne le pense pas, mais je pense par contre que pour al première fois elle a véritablement peur de mourir. Et ça donne de l'ampleur à ce que lui dit Leoben plus tard, elle a peur de la mort, et ne lui a jamais réellement fait face. C'est ce qu'elle apprend durant l'épisode, et là c'est une première amorce : l'envisager, la nommer, la dire, et comprendre ce que cela implique : être épinglé à un mur. N'être plus qu'image, que souvenir, ne plus vivre que dans la pensée d'autres qui nous survivent.

Je reviens rapidement ici même si je n'ai plus grand chose à rajouter par rapport à ce qui a été dit précédemment sur le 317, mais c'est le dernier coucou que je pourrai faire avant le départ de notre amie lea. Okay, tu reviens dans une semaine, mais ça va me faire bizarre de ne pas avoir tes petites impressions à mesure que je regarderai la saison 4 (d'ailleurs, faut que j'aille commenter le 401) ! Bref, de grosses pensées pour toi lea, en espérant que tout se passera frackinguement bien pour toi !

Revenons à nous moutons - comme quoi tu n'es pas la seule à avoir le sens de la désorganisation à la Brenda - en revenant sur le 317, ou plutôt le 108. Je pense qu'avec du recul il doit certainement "tabasser sa race", mais pour ça, il faudrait que je regarde l'épisode une seconde fois. Je pense que l'on doit percuter sur beaucoup de choses et ce bien plus tôt, lors du second visionnage de la série. Peut-être tenter un second visionnage avec ma soeur une fois que j'aurai terminé... En tout cas, c'est sûr que Leoben prend une autre dimension. en tout cas, si la série a été pensée dans son intégralité à l'avance, c'est effectivement très fort ...car on aurait pu aussi penser que l'histoire s'est développée au fur et à mesure en suivant le courant ...mais cette bible BSG semble dire le contraire, et c'est vrai que c'est super bien fait pour construire une série sur 4 ans dès le début.

En ce qui concerne Kara et la mort, je pense qu'il faudrait que je revisionne le 317. Ce que tu dis me semble juste également. Ma première impression était qu'elle était complètement paumée jusqu'au moment où elle est déterminée à foncer dans l'oeil du cyclone (après le passage avec Leoben et sa mère en fait). Bref, ça rejoint un peu ce que tu dis, le fait qu'elle ait toujours fui la mort, refusant de l'affronter, ni même de l'envisager, de la nommer...mais je pense que ça mérite de revoir l'épisode car on est un peu comme elle la première fois, un peu paumé jusqu'à l'explosion de son viper que l'on ne voyait pas venir. Bref, je pense qu'on y verrait plus clair la deuxième fois. À revoir, donc.

Les deux premiers épisodes de cette saison me déstabilisent complètement, et je ne sais plus qui juger, quoi penser... Je comprends en fait tout le monde et je hais d'une certaine manière quasiment tout le monde sur Nouvelle Caprica (sur la flotte c'est différent mais aussi pitoyable en un sens même si tous retrouvent peu à peu leurs réflexes [un an de paix c'est beaucoup pour rester en forme mais insuffisant pour bâtir une société]): Roslin qui ne sais plus sur quel pied danser, Baltar qui ordonne des meurtres massifs le pistolet sur la tempe, les résistants qui utilisent des kamikhases mais certinement pas eux-mêmes, Starbuck qui est certes prisonnières mais qui le fait peser sur une adorable môme (et c'est facile d'avoir de remords après: typiquement "starbuckien" à savoir sans beaucoup de réflexion et en-revanche beaucoup d'égoïsme!..), les cylons qui sous des déclarations de pacifismes se comportent en colonnisateurs et en bourreaux (Six et Huit jouent le jeu et Trois est  vraiment à vomir!)... En fait celui dont je me sens le plus proche, étrangement, c'est Félix Gaeta: c'est le seul qui soit actif mais qui ne se renie pas et tente de faire ce qu'il peut...

Mais en voyant ces épisodes, et plus particulièrement Gaïus dans "La Rafle", j'ai vraiment eu dans la têe la merveilleuse chanson de Goldman "Né en 17 à Leidenstadt": qu'aurais-je fais à sa place?.. Il m'a beaucoup fait penser au docteur Villega d'"Il était une fois la Révolution" de Sergio Leone: qui a le droit de juger ce genre d'homme? Que ferions-nous le pistolet sur la temes, les mains liées? Et je pense que la solution "à la Starbuck" (à savoir mourir dans l'honneur de façon parfaitement inutile) est plus près de la vraie lâcheté que de continuer à vivre avec tous ces morts sur la conscience (c'est horrible je sais, mais j'assume): ce n'est quand-même pas comme anticiper les ordres pour satisfaire son côté sombre (ce qu'a fait cette ordure de Pétain)...

Les épisodes de New Caprica sont très très intéressants tout comme Collaborators (305), Torn (306) et Measure of Salvations (307). Je n'apprécie pas énormément Starbuck, tout le monde le sait ici mais je pense qu'après la série, tu devrais lire le point de vue de Lea qui adore ce personnage. C'est intéressant.

Concernant New Caprica, les scénaristes et RDM voulaient à tout prix montrer l'horreur de la guerre. Tu devrais jeter un oeil dans le webpisode Resistance dont l'action se situe juste avant le 301. Et évidemment, je suis contente que tu apprécies Felix. J'espère que ça va continuer. Enfin, tu anticipes pas mal dans les épisodes de la saison 3 et je ne voudrais pas trop m'avancer dans les propos. 

Pour moi, New Caprica met en avant un leader qui est Tigh alors que durant les premières saisons, on nous montrait un homme qui n'avait pas confiance en lui. Même s'il utilise des kamikazes, il est l'homme à avoir à ses côtés pour se défendre. Lorsque tu dis qu'évidemment ils ne font rien eux-mêmes, je ne suis pas d'accord. J'ai vu et revu ces épisodes au moins 10 fois. Duck qui est l'un des meilleurs pilotes joue la bombe humaine parce qu'il a choisi de le faire. Le webpisode Resistance pourra mieux te l'expliquer comme pour les choix de Jammer, le type de la Police.  Je reviens à Tigh. New Caprica nous démontre un homme capable de tout pour préparer le retour d'Adama. On nous montre un homme de foi qui n'hésite pas à utiliser tout ce qu'il peut pour défendre les humains. Notes que même si on ne le voit pas, les cylons ont torturés, manipulés, tués. C'est une guerre et tu sais mieux que moi que rien n'est ni blanc, ni noir dans ce domaine. Il existe une scène inédite où on voit l'un des Doral arracher l'oeil de Tigh. Aussi, je cite l'exemple d'Ellen qui est à la fois une victime des cylons mais qui referait la même chose si elle le devait. New Caprica dévoile beaucoup sur les personnages, ce qu'ils peuvent faire pour protéger ceux qu'ils aiment. Felix a, par exemple, sacrifié ses amitiés pour aider la résistance. Il s'entendait avec tout le monde et depuis New Caprica, il a peu d'amis.  Et pour lui, il aurait voulu faire plus.

Ensuite pour Baltar, il a toujours réussi à se victimiser. Je suis d'accord avec ce que tu dis et c'est sur ce point que tu anticipes beaucoup sur les prochains épisodes avec lui alors je ne peux rien dire du tout. Gardes juste en mémoire que Baltar n'a jamais été un bon Président que ce soit avant, pendant ou après les cylons. Si tu veux, je t'expliquerai pourquoi car j'ai des petites scènes ou anecdoctes qui pourraient te plaire. Tu devrais revoir les épisodes de New Caprica après le tout ou même revoir de temps en temps la série. 

Pour Starbuck, je le répète mais, pour moi, bien qu'elle ait été assez éprouvée émotionnellement est celle qui s'en est le mieux sortie en la comparant Saul. Je la trouve de plus en plus égoiste et pourtant elle reste fascinante. Mais vraiment pour ça, les explications et les réflexions de Lea devraient t'aider.

J'ai vu les deux suivants: je peux donc te répondre en connaissant un peu mieux les choses. Starbuck vient de remonter dans mon estime pour sa détermination et son étrange repentir... Saul est un vrai soldat et je préfère l'avoir comme ami que comme ennemi, mais pour autant je le trouve toujours trop sous la coupe de sa femme (fascinante elle-aussi mais décidément je ne peux pas la sentir...) et par trop inhumain: je comprends cependant qu'il a été torturé physiquement et mentalement (Un est un salopard absolu même si dans son caractère il a un piquant de plus que ls autres cylons) et son efficacité dans l'action; mais se dire que les kamikhases sont volontaires: c'est trop facile! les japonais d'Okinawa aussi étaient volontaires: ça n'enlève rien au fait que les amiraux n'allaient pas se faire sauter, eux, donc... Je ne veux pas parler pour les cylons: j'essaie juste de ne pas dire ex abrupto "ce sont les méchants!" sans leur laisser une chance: Sharon est une preuve d'espoir (et à ce propos: pauvre Maya...) et Trois évolue un peu (même si Six est pitoyable à force de faiblesse)...

Coup de chapeau à Adama père et fils: j'ai reçu un coup au coeur en voyant la fin du Pégasus mais nos deux lascars ont vraiment été les hommes de la situation: hapeau à eux! Et vraiment gros coup de coeur pour Gaeta: tout à fait fidèle à lui-même, émouvant et diablement utile!..

Quand à Gaïus... Je vais me faire l'avocat du diable mais je n'arrive pas à haïr ce personnage... Qu'il ait été un mauvais président est un fait mais celà est nuancé à mes yeux par le fait que construire une société quelque part avec presque cinquante mille âmes prend des années entières (regarde les premières saisons de "Lost"...); selon moi sa principale faute aura été d'avoir incarné un Etat régalien et décentralisé alors que la centralisation (responsabilité) et une forme d'Etat keynésien (ou "providence") était indispensable. Mais sa volonté de mourir et de se rattrapper est réelle: il tente d'éviter un cataclysme, accepte sans broncher les critiques et la haine (bien légitimes!) de Gaeta, et je trouve pas qu'il se victimise, au-contraire: il est aussi étrangement victime et je ne sais pas ce qu'il va devenir avec une chiffe molle (pourl'instant) qui le guide...

Cet épisode fait rechuter totalement Starbuck dans mon estime déjà fragile. Elle m'inspire du mépris voire du dégout (je ne vais même pas m'y attarder au risque de devenir vulgaire), alors que parallèlement Saul est plus droit dans ses bottes et tente de raisonner; mais aussi, et dans cet esprit, j'ai pour une fois trouvé Roslin remarquable: justice et vengeance ne peuvent aller de pair et ce tribunal était inique, horrible, monstrueux!.. Tyrol le sauve un peu de la honte totale, heureusement!, mais cette "justice" est une honte et une injure faite à l'humanité toute entière!

Et gloire au brave Félix Gaeta! Gloire à lui! respect! admiration! et je tire mon chapeau à ce héros modeste, efficace, qui a bien failli être victime de cette bip de Starbuck!!.

Je suis contente que tu apprécies Felix mais il est à moi xD! Je me battue depuis que je connais la série pour ce personnage avec les autres fans de BSG. Gaeta est un personnage qui me ressemble énormément. Je m'identifie complétement à lui à part le fait qu'il soit un gars. Felix est modeste, travailleur, dévoué, généreux. C'est un coeur pur qui croit en la bonté humaine et vit hélàs dans son monde. Il refuse de voir la cruauté des humains. Ne viens pas me dire le contraire sur le coup. Depuis des mois, j'étudie ce personnage après avoir lu des interviews d'Alessandro Juliani, discuter avec ses fans, avec les fans de Starbuck et de BSG dans son ensemble. J'ai aussi lu tout ce que je trouvais sur Richard Hatch qui est l'encyclopédie même de BSG. 

Felix Gaeta reste pour moi le héros tragique de BSG et des séries que je connais. Et cette tragédie commence bien avant la saison 3. New Caprica, Collaborators, la saison 2 et la suite que tu verras nous prouvent qu'il est juste un homme dévoué mais blessé. C'est un personnage fascinant mais là je dévie. 

Pour revenir à ce que tu as dit sur Baltar et Six Mind. Par contre, je ne suis pas d'accord. Six Mind n'est pas une chiffe molle (d'ailleurs, sur les tudors, je t'ai prévenu de rester poli mais je veux que ce soit le cas aussi pour les personnes qui te répondent que pour les personnages!). Six Mind est avec Felix l'un des personnages les plus fascinants de BSG. Ton erreur est d'idéaliser Baltar parce que tu n'apprécies pas Roslin. Baltar n'est pas qu'une victime.  Je ne parle pas que de New Caprica et du passage du pistolet sur la tempe. Baltar a tout de même détruit l'humanité non pas parce que Caprica 6 l'a utilisé mais à cause de son égo. Et il refuse de l'admettre. Tout au long de la série, Baltar doit s'avancer dans un parcours initatique mené par Six Mind. New Caprica est sa punition. New Caprica lui a prouvé que son égocentrisme et son égoisme, approuvés par Felix lorsqu'il lui sort que Baltar ne pensait qu'aux pillules et aux femmes, menaient l'humanité à sa perte. Baltar devait apprendre les erreurs de ses actions. Et ne viens pas le défendre, à la fin de la saison 2, il a tout de même obligé Gina a couché avec lui et a démontré qu'il ne valait pas mieux que les types du Pegasus. Je connais bien cette série, crois moi!

Batlar est un personnage qui est incroyable dans son évolution. Je l'adore vraiment beaucoup. Mais il a besoin de Six Mind pour ouvrir les yeux sur lui-même. Dire que Six Mind est une chiffe molle prouve que tu ne veux pas comprendre ce parcours. Baltar doit apprendre les conséquences de ses actes. Et New Caprica, vivre avec les cylons vont lui ouvrir les yeux. Felix également. En fait, dès le 304, tu vois que Baltar va commencer à voir en Felix un exemple à suivre. Quelque chose qui sera confirmé plus tard dans la saison 4. Six Mind est là pour lui apprendre à être plus humble, plus ouvert envers les gens. Et ne me dis pas le contraire, je connais les dialogues pour les avoir vu plusieures fois, les avoir analysés. Vraiment, il faut que tu apprennes à voir les défauts et qualités de chaque personnage car c'est la base de BSG et tu ne pourras qu'apprécier chaque moment, chaque passage! BSG est tellement complexe que cette série rend les personnages, les situations plausibles voire pratiquement réels.

Après pour Starbuck dans le 305, je la trouve égoiste mais Lea pourrait mieux t'expliquer son point de vue pour elle. Je ne suis pas objective sur Starbuck car, même si elle a souffert, je trouve qu'elle abuse et qu'elle n'est pas respectueuse vis à vis des gens comme Connor ou Tigh qui ont perdu quelqu'un sur Caprica. Tigh est un personnage que j'adore. Felix est mon préféré mais il ne faut pas le glorifier car ça ne rend pas hommage au personnage, crois moi. Ce personnage mérite d'être apprécié pour ce qu'il est: un officier dévoué près à tout pour défendre la cause qu'il croit et donc un idéaliste!

Enfin, les cylons, oui, il y a autre chose derrière la machine et c'est ce que les saisons 3 et 4 vont nous prouvés. 

Ensuite mode AP:

Arrêtes d'être grossier! Je t'ai prévenu hier sur les Tudors, tu as pratiquement agressé Cinto et tu dis des gros mots. Je ne veux pas de ça sur mes quartiers. J'accepte ton avis mais s'il te plait, modères toi et utilises des adjectifs qui ne soient pas grossiers. Ca me ferait plaisir car je ne veux pas du tout te censurer mais je ne veux pas non plus que les autres se sentent agressés dans leur opinion. Et j'avoues, je déteste lire les gros mots. 

Et ne traites plus Six Mind ou les Six de Chiffes molles. N'insultes pas les personnages >< J'étais énervée hier pour ça. Et ne dis plus "salopard" ou des choses comme ça s'il te plait T.T Tu serais vraiment gentil de respecter ça. J'espère aussi que tu continueras à donner ton opinion, juste bannie les gros mots sur les quartiers dont je m'occupe, s'il te plait!

Ok pour le vocabulaire: je te promets que je vais me contrôler quiter à sembler pompeux...

Par-rappot à Gaïus je suis parfaitement conscient de ses faiblesses et de ses points noirs (égocentrisme, érotomanie, tendance à se trouver toujours des excuses): si je l'apprécie c'est parce que précisément il est terriblement humain dans toutes ses réactions, ce qui pour certains (et je le comprends parfaitement) est impardonable. Il a besoin de Six, c'est certain, mais par-rapport à la faiblesse de ce type de cylon _c'est une impression du moment, note le_ je ne parlais pas à-travers Baltar mais bien vis à vis d'elle-même: je ne sais pas si elle sait qui elle est, ni ce qu'elle veut vraiment: c'est en celà que pour le moment je la trouve très faible car elle parle mais ne contrôle plus rien, même pas elle même... Mais je suis curieux de savoir quel type de cylon a voté pour ou contre la mort de Baltar (les Un et les Cinq ont j'en suis sûr voté pour la mort, j'imagine que Huit a voté contre, mais je n'ai aucune idée quand aux autres...).

Au contraire, elle sait tout, contrôle tout..Elle agit de la façon dont Gaius a besoin. Regardes la attentivement, écoutes sa façon de parler, de bouger. Elle parle de la façon dont Gaius veut qu'elle parle. Elle agit selon lui, selon ses réactions :D

Et merci pour le vocabulaire :). J'espère que tu comprends ma réaction, encore merci.

La vengeance les a tellement aveuglé qu'ils ne se sont jamais posé cette question: Mais qui a pu leur donner toutes ces infos, si ce n'est qu'un type du camp de Baltar ?

C'est bien beau de voter à l'unanimité coupable mais tout le monde est partial car ils ont tous souffert. Ils ne voient que la vengeance et ne se soucient pas de ce qui les entoure. D'un côté, je les comprend mais de l'autre on peut se dire qu'ils ne valent pas mieux que les cylons.

Comme d'habitude, Starbuck est d'un égocentrisme à faire vomir (désolée léa **pas taper**). Oui, elle a été enfermée pendant 4 mois dans un "appartement", mais de tous les prisonniers de guerre sur New-Caprica, c'est bien elle la plus chanceuse. Ok, elle a été persecutée psychologiquement par le 2, mais elle a eu le droit à des repas chaud, elle a pu se doucher pas comme les autres prisonniers qui ont été torturé et qui ont vécu dans la crasse.

Aveuglés par leur vendetta, les gens traîtent Geta comme un paria, alors qu'ils n'ont ni témoignages, ni preuves directes contre lui. Il a suffit que Tyrol entende l'histoire de la gamelle du chien pour que tout le monde se reveille et se disent enfin: "Punaise, j'ai faillit ejecter celui qui nous a aidé à nous sortir de là !"

Tout ça nous prouve que la guerre est vraiment laide

Je suis bien d'accord avec toi Natsu'. Collaborators est un épisode percutant et très fort émotionnellement. Gaeta a failli être la victime des gens qu'il a aidé car personne ne l'a cru à part Dee évidemment et surtout Tyrol. Le discours de Roslin (dans la version originale, il s'agit de Zarek) nous prouve que la vengeance ne mène à rien à part la souffrance et la mort. C'est un épisode absolument poignant. Bref, c'est surtout l'un de mes préférés.

Nuriko, je ne parle pas de Six par-rapport à Gaïus mais par-rapport à elle-même. Qu'elle sache pour Gaïus, qu'elle le guide partoût, qu'elle fasse partie de lui est un fait que je ne nie pas;mais dans ses différents modèles je doute du fait qu'elle se connaisse elle-même...

Oh si bien au contraire, les six sont différentes. Elles remettent en doute leur propre fondement afin de se découvrir. C'est la question que tout le monde se pose. Elles veulent savoir quelle place elles ont dans le monde. Cavill est géniallisme, il refuse de voir ça et il se considère comme cylon uniquement. Les six voient plus loins, elles savent qu'il y a quelque chose de plus. C'est sans doute elles qui savent le mieux où se trouvent leur place.

Si tu parles de Caprica 6, tu verras dans les prochains épisodes et tu peux m'appeler Nuri' ^^.

J'ai beaucoup progessé depuis la dernière fois, mais si je parle de cet épisode c'est parce que pour la première fois mes sensibilités politiques ont beaucoup joué dans mon appréciation des personnages. Depuis plusieurs épisodes je trouve Roslin remarquable: elle sait être fine politiquement et semble avoit tiré des leçons de ses erreurs (d'un autre côté elle a un bon exutoire en Baltar, ce que dans l'absolu je comprends parfaitement), mais Adama est un militariste qui frôle à certains moments le fascisme quand il menace de faire exécuter Cally, et pourtant il est humainement remarquable avec ses amis et famille... Mais la grève générale, la prise de position de Tyrol et ce que dit Baltar m'a secoué et dans le sens partisan: mon côté communiste et bonapartiste a beaucoup joué sans-doute, mais les revendications sociales sont légitimes: nul ne doit être conditionné par sa naissance et pour ce il faut une société égalitaire et certainement pas autoritire, au risque, comme le dit Roslin, de se perdre pour de bon. Cet épisode met assi en avant de façon très osée une prévision de Karl Marx: l'avenir de la classe ouvrière passe par la grève qui fait peur au gouvernement des puissants et l'oblige (de gré ou de force, en l'occurence de gré) à négocier. Episode très politique _dans lequel je m'étonne de n'avoir vu ni Lee ni Zareck_, qui permet de réfléchir aux fondements même de notre société capitaliste et productiviste et qui demeure néanmoins dans le marasme de l'attente du procès de Baltar...

Dirty Hands est un très très bon épisode qui met en avant les différences et l'aristocratie qui s'est crée depuis l'attaque. J'aurais moi aussi voulu voir Zarek dedans mais l'épisode était déjà vraiment bien travaillé. J'ai adoré voir Tyrol faire la grève, voir Seelix enfin commencer sa formation de pilote. C'est un épisode bien ficelé. 

Ma scène favorite est sans aucun doute Baltar qui révèle ses origines. Et je crois que tu as très bien décrit ce que je pense. Je ne ferai que te répéter. ^^

Avant tout je tiens à te dire que la scène où Baltar révèle ses origines a également été ma favorite, pour la raison principale qu'elle m'a vraiment fait comprendre ce personnage et ses défauts (en l'occurence sa misanthropie arrogante): il n'a dû son élévation sociale qu'à lui-même après une enfance pourrie jusqu'à la moëlle sans horizon: comment ne pas comprendre son complexe de supériorité?..

Mais ce cliffanger était...waow! Après un épisode 17 que j'ai trouvé un petit peu mou (on a bien vu où on allait et on n'en a pas beaucoup plus su), nous avons eu droit à une merveille: le procès de Baltar et la prise de position de Lee. Qu'est ce que j'ai aimé ce personnage! De même que l'avocat de Baltar (plus réaliste) il a défendu un homme haï et qu'il n'appréciait pas pour la simple raison que pour lui "justice" a un sens absolu, hors des considérations personnelles... Sa plaidoirie était divine, tout à fait juste, honnête et il a convaincu son père (qui a fait un bon revirement, au risque de se brouiller avec Roslin, dont les motivations profondes demeurent tordues...). Gaïus, lui, a été pathétique mais comme j'ai compati avec lui et comme j'aime sa relation avec Caprica Six (qui commence à manifester de vraies émotions): il a aussi fait montre d'un certain courage (pour ne pas dire un courage certain) en voulant un verdict: d'une certaine façon il a accepté de mourir et c'est un très grand pas qu'il a réalisé. Sa conclusion est troublante mais son acquittement est à mon avis une autre étape du chemin de croix qu'il a entamé dans cette saison, certainement pas une fin: je sens une force dans ce personnage, force qu'il ignore lui-même en tentant simplement de masquer ses nombreuses faiblesses... En-revanche, même si je le comprends, je n'ai pas aimé le mensonge de Félix: ça s'appelle un coup sous la ceinture et il n'en avait pas besoin: pas lui le vrai héros de Nouvelle Caprica...

Le cliffanger final m'a fait tourner en bourrique au rythe de la musique metal qui a orchestré l'entrée en guerre: Tory, Anders, Saul et Tyrol des cylons!!! Et que vont-ils faire? ne vont-ils pas être des "Boomer-bis"?.. Leur choix les honore mais quelque-chose me dit que ce ne sera pas si simple... Et le retour de Starbuck a soudain donné du poids à l'épisode 17 et a en quelque sorte excusé son côté larmoyant: la voilà toute pimpante qui rejoint l'autre grand proscrit (ce pauvre Lee) et qui dit connaitre la route de la terre?!! Vraiment à suivre...

Mais ce qui me demeure de ce final et d'une manière générale de cette saison c'est ceci: "On n'saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres, cachés derrière nos apparences: l'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau? ou le pire ou le plus beau?.. Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau s'il fallait plus que des mots?.."

Le final de la saison 3 est juste incroyable. C'est sans doute l'un des meilleurs season final que je connais. La révelation de quatre des cinq derniers cylons est vraiment bluffante ainsi que le choix de ces cylons. On ne s'y attend et leur évolution est vraiment assez intéressante pour chacun d'entre eux.

Concernant Felix, il est tellement idéaliste mais en même temps il en veut à Baltar. En fait, Alessandro Juliani a fait en sorte que Felix ait un crush avec Baltar. Il réagissait donc comme un amant blessé mais en plus profond. Il est blessé car Baltar a laissé tomber l'humanité en son sens et pas seulement au moment où les cylons ont débarqués. C'est pour tout New Caprica en fait. Il a vu que Baltar, qu'il idéalisait, ne pensait qu'à lui et il voulait qu'il soit puni pour ça. Il a un réel sens de la justice, mais un sens beaucoup trop utopique. Sans te spoiler, Felix va de nouveau ressentir ça dans la saison 4. 

Félix est je pense amoureux de Baltar, mais de façon quasiment malsaine, totale et utopique: le fait que ce personage ait révélé ses défauts de façon aussi flagrante a déclenché en lui une réaction compréhensible: l'amour a cédé sa place à sa soeur jumelle: la haine. Et dans le sens le plus total... Félix me fait penser au personnage d'Eponine quand elle se rend compte que Marius ne pourra jamais l'aimer: elle l'entraine dans la barricade où elle entend bien qu'il meure. C'est humain mais répréhensible dans l'absolu...

Oui, c'est ça, il en est amoureux et a eu le coeur brisé. Mais je ne sais pas si je devrais te le dire car on l'apprend dans les webpisode que tu devras regardé lorsque tu auras vu le 410 ou le 411, Face of the Enemy. J'ai lu beaucoup sur Felix, et crois moi, c'est le personnage le plus fascinant et tragique que je connaisse. L'exemple que tu as donné lui va bien en tout.

Le procès n'a fait que montré à quel point il en veut à Baltar de lui avoir briser le coeur mais pas seulement. Felix n'est pas égoiste, souvent et même trop, il pense aux autres avant tout. Il voyait ce qu'il avait fait sur New Caprica et je crois que Felix avait surtout en tête la liste que les cylons voulaient executés du 402. 

Ce que tu me dis me donne vraiment envie de regarder la suite: il faut juste que je trouve le temps pour "Razor" et je m'y mets ;) ...

Petit break après les épisodes 1 à 5 car on passe à autre chose après l'arc New Caprica.

J'ai vraiment apprécié ce début de saison, qui fait un parallèle entre l'occupation Cylon sur New Caprica et l'occupation nazi, avec cette fois des persécutions en direction des humains qui organisent leur résistance (de manière extrêmiste, bombes humaines à l'appui) en opposition au nouveau régime dictatorial

. J'ai vu beaucoup de parallèles avec notre histoire récente, dont au final, les commissions vérité-réconciliation de Roslin rappellent le choix de Nelson Mandela/ Desmond Tutu (Nkosi Sikelele Africa) quant au traitement des auteurs de l'Apartheid en Afrique du Sud. 

On voit ici que si les Cylons ont admis leur "erreur" quant à l'erradication des humains, leur nouvelle approche, partie des bons sentiments des "amoureuses" Caprica 6 et Boomer, s'avère au final condescendante, paternaliste est tout aussi catastrophique que la phase 1 d'erradication à la bombe nucléaire  (j'ai apprécié le joli parallèle avec le colonialisme). Décidément, Battlestar souligne et met en exergue tous nos "défauts" on ne peut plus humains, on peut aisément transposer l'action à ce qui se passe / s'est passé sur notre planète dans les 100 dernières années et ce petit rappel historique m'a bien plu.

Au final, la haine s'ancre plus profondément d'un côté et de l'autre au fur et à mesure que croissent les incompréhensions.

Même Caprica 6 et Baltar nagent dans la semoule, maintenant qu'ils sont réunis pour de bon : ils étaient plus heureux quand ils parlaient à des visions idéalisées de leurs tendres moitiés.

Il faut dire que ce pauvre Baltar a de quoi nager dans la semoule, finalement il sera pointé du doigt (certainement) comme le grand méchant alors qu'il a "gouverné" avec un flingue sur la tempe.

Entre lui et les résistants qui dégomment les collabos (là aussi, belle référence historique à "l'épuration" post-nazi) on a du mal à voir qui est pire que pire (personnellement, je préfère Baltar, parce qu' il chialait en apposant sa signature sur les ordres d'exécutions, tandis que Tight se croit dans son bon droit en jugeant "coupable" les gars qui ont bossé avec les Cylons).

Lee continue sa descente (sérieux, ils lui ont rembourré sa chemise où il a vraiment grossi comme ça pour la série ?), papa Adama nous a réussi une belle opération de sauvetage (il pense de plus en plus avec ses tripes et de moins en moins avec son cerveau, celui-là). J'ai trouvé le tandem père-fils assez émouvant. 

Zarek est une belle ordure quand on sait que c'est lui qui a manoeuvré Baltar pour que tout le monde se pose sur cette planète il y a un peu plus d'un an. Il lui jette la pierre pour les exécutions et il fait la même, directement ? Heureusement son mandat n'aura pas duré trop longtemps !

Allez, je passe à la suite, avec le nouvel arc qui s'annonce. Voyons ce que Baltar va nous fabriquer du côté de CylonLand.

Tu te fais toute la série en une semaine?

Je viens défendre un peu Zarek en réalitéEn fait, les scénaristes avaient prévu une super storyline qui devait se dérouler avant l'occupation. Baltar n'a pas été un très bon Président en réalité. Il n'en avait pas la carrure et non je ne défends pas non plus Roslin. Sudena sait ce que je pense de sa présidence.

Avant l'occupation, Baltar buvait, se droguait, pensait au luxe et a oublié Gina. Il ne voulait pas réellement devenir Président ou juste pour faire taire Roslin. Dans la storyline prévue, Zarek et oui ont fait quelque chose d'horrible mais je te dirais tout quand tu auras fini la saison 3 car cette storyline aurait dû avoir un gros impact sur toute la saison.

Zarek est un révolutionnaire. Il ne faut pas excuser totalement Baltar dans ses choix, il n'est pas une victime tout comme Zarek. Tous les deux savent prendre des décisions sauf que Baltar pense à Baltar avant tout, c'est ce qui fait ce personnage vraiment génial et drôle. Zarek pensait a écarter Roslin mais pense aussi au bien du peuple. C'est un peu un anarchiste en fait, il veut que le peuple soit libre avec des libertés totales. Donc oui, il a refusé de collaborer avec les cylons et a été en prison pour ça. Et donc oui, il a aidé la résistance. C'est un personnage vraiment complexe et bien interprêté par Richard Hatch. Si tu revois le 1.03, tu verras qu'il a quelques bonnes idées mais que son côté révolutionnaire prend vraiment trop le dessus. C'est un réaliste et il utilise la politique à la fois pour s'aider et pour "aider le peuple". Je le répète, le gars est méga complexe.

Ensuite, rassures toi, Jamies Bamber n'a pas pris de poids. Il portait le faux ventre de Sharon pour faire Fat Lee. ^^ 

Pour New Caprica, je suis tout à fait d'accord avec toi. Je regarde ces épisodes en une seule fois à chaque revisionnage parce qu'ils sont un "témoignage" de notre histoire, parce qu'ils reflètent une réalité qu'on veut oublié et parce qu'ils sont très prenant. Tigh a pris une décision avec les bombes. Il ne fait pas de pitié, il a mûri depuis la saison 2 et surtout il ne faut pas oublié qu'il a été torturé par les cylons. C'est un Aaron Doral qui lui a enlevé son oeil. Il ne veut pas faire de sentimentalisme et c'est un beau parallèle avec l'idée de machine durant la guerre. Si on en fait, on est mort. Mais comme l'a dit Adama dans Final Cut, on vit avec, on porte les conséquences sur la conscience. 

Tu n'as pas parlé de Collaborators, zut ^^

Ah en tant que président je te rejoins tout à fait sur le fait que Baltar était (pire que) mauvais.

Je n'excuse pas le type, il est faible par essence et champion international en conneries (il a aussi un sacré instinct de survie). Mais ce qui est remarquable dans son caractère, c'est qu'il est très facile de se mettre à sa place (je prends l'exemple où il a été obligé de signer les fameuses exécutions mais il y en a plein d'autres). Oui, il se laisse aller, avec l'alcool, les femmes, etc..., parce qu'il a tendance à fuir plutôt qu'affronter les obstacles. Et il est beaucoup trop individualiste pour faire un bon dirigeant. Mais en même temps il n'a pas vraiment eu les meilleures conditions pour exercer son mandat.

D'ailleurs sa campagne était un autre exemple d'opportunisme mais je me souviens qu'il y a été poussé par Zarek (notamment pour l'installation sur New Caprica qui l'horrifiait au début et pour laquelle il a (une fois de plus) magistralement retourné sa veste).

Après Zarek est un bon représentant du contre-pouvoir malgré ses méthodes parfois discutables, et, en effet, un révolutionnaire dans l'âme, mais dès le début il a été présenté comme ayant des tendances extrêmistes pour arriver à ses fins (raisons pour lesquelles il était en prison). C'est un peu l'image de l'opposant politique qui croit en ses convictions mais qui est prêt à tout pour qu'elles aient du poids y compris recourir aux méthodes les moins éthiques. (Il faudra que tu m'éclaires sur cette storyline manquante qui les impliquait tous les deux, ça m'intéresse !)

Je n'ai pas parlé de Collaborators ? Un épisode qui montre que la résistance peut être aussi extrêmiste que les Cylons. L'exemple de leur dérive avec Félix est particulièrement parlant. Sans lui ils ne seraient arrivés à rien et pourtant ils sont prêts à l'exécuter parce qu'ils sont dans une vision du monde où il y a "les gentils" et "les méchants", et où la haine de l'autre camp nécessite une prise de position totale quand la réalité est beaucoup plus contrastée... Le pauvre Félix avait quand même la place la plus difficile mais il fallait bien que quelqu'un l'occupe... ce manque de reconnaissance est aberrant. Je n'ai pas bien compris la "haine" de Kara en regard de celle de Tigh qui a beaucoup plus morflé quand même. Ok, Loeben l'a retenue prisonnière dans une version Chucky de notre belle famille et il y avait un peu de quoi péter un plomb, mais au final, elle n'a pas été torturée physiquement,...

 Adama remet bien les idées en place à Kara dans l'épisode suivant...où on retrouve Baltar en humain de compagnie entre 3 et 6 sur le vaisseau Cylon (c'était prévisible, il va réussir à se faire détester par les deux camps... et, oui, je me retrouve encore à le plaindre c'est plus fort que moi).

Tout le monde veut maintenant coloniser la terre (pauvre planète terre).

 Le virus nous fait comprendre qu'il y avait déjà des Cylons à l'époque de la migration de Kobol il y a 3000 ans (puisque la balise avec le virus datent de cette époque). La guerre humains/cylons est une sorte de serpent qui se mord la queue, un éternel recommencement de création/destruction qui laisse donc des planètes mortes derrière elles, et dont on n'est visiblement pas près de sortir.

D'ailleurs dans l'épisode 7, la gentille Roslin est prête à employer l'arme bactériologique pour commettre un génocide à son tour... que dire sinon, bravo ! (C'est ironique, hein...) Helo/Athena réussissent à l'empêcher, je note avec intérêt que si Athena est prête à trahir son espèce pour rester avec les humains (par choix) Helo est prêt à trahir la sienne pour empêcher les Cylons de connaître l'extinction. Il est LE SEUL a ouvrir sa bouche pour dire que ce serait "un crime contre l'humanité" de faire aux Cylons ce que les Cylons leur ont fait..., j'ai beaucoup aimé la manière dont il s'est battu pour défendre le fait "qu'Athena est une personne".

Ah et non même en les avalant vitesse grand V je doute de pouvoir faire ça en une semaine :). Mais peut-être bien en deux !