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Nom : Adama
Prénom : William
Grade : Commandant puis Amiral
Interprète : Edward James Olmos
Vie personnelle
William « Husker » Adama (Bill pour les intimes) est le fils de Joseph Adama, avocat spécialiste des droits civiques, et Evelyn Adama, comptable. Il est né sur la colonie de Caprica. A la fin de la première guerre contre les cylons, il se marie avec son amour d'enfance, Carolanne Adama, dont il aura deux enfants : Lee et Zak, qui embrasseront tout comme leur père la carrière militaire. Il divorce puis se remarie.
Sous des airs durs et stoïques « The Old Man » - comme le surnomme affectueusement ses subalternes - cache un cœur tendre, profondément attaché aux membres de son équipage. Il ne révèle rien de ses sentiments malgré une série de drames personnels : son plus jeune fils, Zak, peu doué, obtient sa licence de pilote grâce à la faveur de son instructeur, Kara « Starbuck » Thrace, avec laquelle il a une liaison. Il s'écrase lors d'un vol opérationnel. Quand l'amiral apprend la vérité sur la mort de Zak, il se montre extrêmement dur envers Thrace, qu'il considérait comme sa propre fille, mais ses sentiments le trahissent quand il manque de peu de la perdre lors d'un affrontement avec les cylons. Cette tragédie brouille Adama avec son fils aîné Lee, qui l'accuse d'avoir poussé Zak dans la carrière militaire. Leurs rapports sont très conflictuels, Adama est tiraillé entre son amour pour son fils et son exaspération face à certaines décisions de ce dernier. Leur vision du monde, de l'armée, de la politique ou du devoir diffèrent singulièrement. Cela n'empêchera le père de confier au fils le commandement du Battlestar Pegasus.
Il est également très lié avec son commandant un second, Saul Tigh. Malgré ses sérieux problèmes, notamment d'alcool, Adama le soutient toujours. Les rapports qu'il entretient avec la présidente Roslin sont plus ambigus. Il nourrit de nombreux préjugés contre les civils et les politiques, mais il admire sa fermeté et sa capacité à prendre des décisions difficiles et en vient à éprouver plus que de l'amitié pour elle. Il finira par entretenir une relation suivie avec elle, et la soutiendra face à la maladie et à l'usure du pouvoir.
Carrière
William Adama s'engage jeune dans l'armée coloniale et suit une formation pour devenir pilote de viper. Il fait vite preuve d'une grande agilité et a très tôt l'occasion de montrer sa valeur au combat durant la première guerre avec cylon. Il acquiert le nom de code « Husker » en raison de sa voix rauque (husky en anglais). Il est assigné sur le battlestar Atlantia avec le grade de lieutenant, c'est d'ailleurs là qu'il a effectué son 1 000e appontage, qui semble être devenu légendaire au dire de Kara Thrace.
Après la signature de l'armistice, Adama est muté sur un cargo commercial, où il fait la connaissance de Saul Tigh, qui devient son ami. Sa carrière militaire étant au point mort, il fait jouer les relations de la famille de sa seconde femme dans le Conseil de Défense pour être réintégré dans la flotte.
Un an avant le déclenchement de la seconde guerre avec les cylons, le commandement du BSG-41 Valkyrie est assigné à William Adama, secondé par le colonel Saul Tigh pour une mission spéciale.
L'amirauté était en total désaccord avec le gouvernement de Président Richard Adar au sujet de leur capacité à repousser une éventuelle attaque ennemie. En effet, cela faisait plus de quarante ans que les Cylons n'avaient plus donné signe de vie.
L'Amiral Corman demande au commandant William Adama de se rendre à la limite des Colonies, près de la ligne d'Armistice afin de rassembler des preuves d'une quelconque présence cylon. Pour cela, il lui confie les rennes du BSG-41 Valkyrie. Le commandant accepte à la seule condition : qu'il puisse choisir son équipe.
C'est ainsi que le Valkyrie part pour la frontière à proximité de la colonie de Tauron avec à son bord Adama et ses hommes dont le Colonel Saul Tigh venu le seconder. Une fois sur place, le commandant fait appel au lieutenant Novacek pour piloter un vaisseau furtif pour une mission de reconnaissance de l'autre côté de la ligne rouge (la ligne d'armistice).
Alors que Novacek est de l'autre côté, deux vaisseaux apparaissent sur le radar dradis du Valkyrie. L'amiral craignant de se faire repérer ordonne la destruction du vaisseau furtif et s'éloigne de la ligne rouge.
Adama devient commandant du battlestar Galactica et rappelle Tigh pour être son commandant en second.
La Seconde Guerre
Alors que le Galactica, battlestar vieillissant de l'ancienne génération, s'apprête pour la cérémonie d'inauguration de sa transformation en musée militaire et donc à sa mise en retraite, les cylons lancent une attaque éclaire de grande ampleur contre les Douze Colonies de Kobol. Rapidement, la quasi-totalité de la flotte coloniale est anéantie et les Colonies sont atomisées.
Les cylons sont parvenus à accéder à l'ordinateur centrale de la Défense afin d'y installer un virus et de pouvoir ainsi lancer un black out total de tous les systèmes de navigation et de défense coloniales.
Protégé par ses systèmes obsolètes et les mesures de sécurité rigoureuses adoptées par le commandant Adama (par d'ordinateur en réseau par exemple), le Galactica se révèle à l'abri d'une prise de contrôle des cylons. De plus, du fait de sa reconversion en musée, le Galactica possède une quarantaine d'anciens Viper Mk. II, également impossibles à contrôler par les cylons car muni d'un système de navigation beaucoup plus ancien que leurs successeurs.
Le vaisseau ayant été désarmé pour sa mise en retraite, Adama n'a d'autre choix dans un premier temps que de fuir l'affrontement direct et de gagner la station Ragnar pour réarmer. En chemin il croise une flotte hétéroclite de vaisseaux civils avec environ 50 000 survivants, dont Laura Roslin, nouvelle présidente des Colonies, qui le supplie d'abandonner son plan de revanche contre les cylons pour escorter les survivants en lieu sûr. Après quelques hésitations, Adama surmonte ses réticences et ordonne à la flotte de sauter au delà de la ligne rouge (la limite imaginaire des sauts PRL connus). Le Commandant William Adama devient alors le commandeur en chef de la flotte de l'Humanité
