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#317 : Ouragan

Kara continue de faire des rêves impliquant Leoben Conoy et le symbole qu'elle avait dessiné sur le mur de son ancien appartement sur Caprica. Malgré le fait qu'elle soit perturbé par ces rêves, elle part en patrouille avec son Viper et croit apercevoir un Raider Cylon. Lorsque Tyrol ne trouve aucune preuve de la soi-disant collision entre le Viper de Kara et le chasseur Cylon, l'Amiral Adama et Lee se pose des questions sur la santé mentale de la jeune femme. Mais Kara ne peut s'empêcher de voir le Raider et part à sa poursuite en entrant dangereusement dans l'atmosphère d'une planète gazeuse.

Popularité


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Titre VO
Ouragan

Titre VF
Ouragan

Photos promo

Lee et Kara discutent

Lee et Kara discutent

Kara confronte sa mère

Kara confronte sa mère

Kara discute avec Leoben

Kara discute avec Leoben

Kara inspecte son viper

Kara inspecte son viper

Kara retrouve une certaine connaissance

Kara retrouve une certaine connaissance

Kara face à son passé

Kara face à son passé

Une forte amitié unit Kara et Lee

Une forte amitié unit Kara et Lee

Lee et Kara

Lee et Kara

Kara Thrace en pleine tourmente

Kara Thrace en pleine tourmente

Kara fait face à sa destinée

Kara fait face à sa destinée

Kara affronte son passé douloureux

Kara affronte son passé douloureux

Plus de détails

Réalisateur : Michael Nankin

Scénaristes: Bradley Thomason / David Weddle

Grosse difficulté pour moi à parler de cet épisode sans être encore plus prolixe que d’habitude… Promis je vais essayer de m’en tenir aux faits.

Rêve de Kara

Le seul son qui rythme la scène du rêve est celui de la respiration de Kara endormie, respiration qui mime le mouvement de son rêve, se faisant suggestive lorsque le rêve s’érotise. A l’écran s’alternent des images du rêve de Kara et d’elle endormie.

Nous sommes dans son appartement sur Caprica, l’attention est focalisée sur la peinture qu’elle a faite sur son mur, identique à celle aperçue sur le temple découvert dans la planète Aglae. Elle le repeint en blanc. Leoben arrive derrière elle, ils s’embrassent, s’allongent sur le sol, dans la peinture fraiche et font l’amour. Par dessus l’épaule de Leoben, Kara voit progressivement réapparaître par dessus la peinture blanche l’image qu’elle avait tentée d’effacer du mur.

Kara se réveille alors, clairement perturbée.

Salle d’eau des officiers

Kara discute avec Helo. Hera fait des cauchemars, les souvenirs de New Caprica l’ont perturbée. Kara se confie à Helo, avoue comprendre Hera : chaque nuit depuis qu’Helo lui a apprit le lien existant entre la peinture du temple et le mur de sa chambre, elle fait le rêve auquel nous venons d’assister. Helo lui conseille d’aller consulter un oracle.

Pendant qu’Helo parle, Kara aperçoit dans le miroir qui lui fait face le reflet d’une enfant blonde, battue. Elle se retourne, l’enfant n’est de toute évidence pas présente. Le malaise de Kara face à cette hallucination dont elle ne dit pas un mot à Helo est évident.

Chez l’Oracle

La scène suivante nous présente immédiatement Kara se rendant chez l’oracle, conséquence immédiate des paroles d’Helo.

Kara entre chez l’oracle, le parallèle avec la tente de l’oracle consultée par 3 avant le départ de New Caprica est évident. Même ambiance, mêmes couleurs, même hors-temporalité. A l’entrée, une statuette de femme ailée se trouve sur une table, Kara l’observe. L’oracle la lui offre et lui apprend (et à nous en même temps) qu’il s’agit d’une représentation de la déesse Aurore.

L’oracle prend alors la parole. Elle connaît l’histoire de Kara avant même que celle-ci ne la raconte. La discussion qui s’ensuit est avant tout symbolique, difficile à saisir, mais sans aucun doute fondamentale. La conversation tourne rapidement autour de Leoben et de son lien avec Kara. « he knows you better than you know yourself ». L’oracle le présente comme un guide de Kara, qui connaît sa destinée et la guide (désolée pour la répétition, j’ai pas trouvé d’autre mot) dans la voie qui a été tracée pour elle. Kara refuse cette idée de destinée. L’oracle appuie sa pensée en reprenant les mots mêmes de Leoben dans l’épisode 108, avec le même phrasé, précisément. Elle répète les propos qu’il avait tenu sur la mère de Kara, la rendant soudainement responsable du mal être de Kara. Mais elle pousse plus loin le propos en dédouanant sa mère, lui affirmant qu’elle n’a pas su entendre ce que contenait ses paroles. Son propos revient alors sur Leoben, et une fois de plus elle le définit en reprenant avec exactitude les mots qu’il avait prononcés lors de sa première confrontation avec Kara et qui le présentait comme ayant une vue surplombante, globalisante sur les trames des vies qui l’entourent. «I see the universe. I see the patterns. I see the foreshadowing that precedes every moment of every day ».

La scène est entrecoupée de flash souvenirs, mettant en scène l’enfant battue aperçue par Kara en début d’épisode que l’on devine dès lors être une image d’elle-même.

Avant qu’elle ne quitte la salle, l’oracle se fait devin et annonce le retour prochain de Leoben, sensé la mettre sur la voie. (mais laquelle, ça… c’est une grande question). Kara sort plus bouleversée encore qu’en entrant.

Galactica, dortoirs des pilotes

Coupure nette, puis on se retrouve face à un Sammy se rhabillant, Kara toujours sous les draps. Il demande à Kara de prendre une permission en même temps que lui, elle n’accepte pas. On comprend alors rapidement qu’elle lui a raconté l’épisode de l’oracle. Etrangement s’opère alors un retournement : Kara prend pour la première fois la défense de sa mère, et l’on sent très nettement que sa rencontre avec l’oracle a généré ce basculement. Sam rappelle les maltraitances de Kara enfant, et de ce fait il tient le discours qu’on s’attendrait être celui de Kara. Elle ne l’accuse pas, et il me semble bien que c’est la première fois depuis le début de la série qu’elle évoque aussi directement sa mère. Elle raconte, sa mère, une altercation, une souffrance, une vengeance, une violence quotidienne, traitée avec une distance paradoxale. Et le basculement s’opère lorsque l’on comprend que Kara considère étrangement la violence de sa mère comme un apprentissage. Un apprentissage qui la prépare à la violence du monde en l’armant pour y vivre.

Vipers en surveillance d’une opération de ravitaillement

Kara et Hotdog sont en vipers. Kara aperçoit un raider cylon que ni Hotdog, ni le Dradis ne peuvent voir, cependant les radiations de la planète à côté de laquelle ils se trouvent (où un truc dans le genre, j’ai pas tout tout compris) faussent les données du Dradis (sorte de radar pour ceux qui suivraient pas), donc dans le CIC l’état d’alerte est décidé, on préfère croire l’œil de Kara que la technologie.  Poursuivant le raider, elle est entrainée proche de l’œil du cyclone, qui apparaît comme étant visuellement semblable au dessin de son appartement. Le centre de ce cyclone, celui qui prend la couleur bleue de l’image qui revient depuis le début de l’épisode, semble être parcouru de courant électriques, ou d’éclairs, ou un truc dans le genre, je sais pas trop quoi mais en tout cas de quelque chose de dangereux. Le raider y plonge, Kara le poursuit, et il la percute, elle continue de descendre à sa suite toujours plus proche du cœur du cyclone. En coulisse (CIC et viper d’Apollo alias Leechoupinou) l’inquiétude monte, parce que bon, mine de rien, tenter de plonger dans l’œil d’un cyclone plein d’électricité statique c’est pas la chose la plus sensée ni la plus saine à faire, et en gros, d’après ce qu’ils disent, la pression est telle qu’elle pourrait provoquer l’explosion du viper de Kara.

Du coup, forcément, Apollo flippe sa race dans son viper (ils sont peut-être plus amants, mais frack, c’est Kara quand même, vous imaginez l’angoisse ?). Il appelle Kara, depuis la radio-inter-viper (truc dans ce style qui leur donne des voix de canards) mais pas de réponse. Elle l’entend pourtant, nous en avons la certitude lorsque nous sommes projetés à ses côtés dans son cockpit, mais elle ne l’écoute pas. Ses hallucinations semblent reprendre le pas sur la réalité, à chaque éclair, la lumière subite substitut au cadre habituel une chambre claire sur laquelle se détache la silhouette floutée d’un homme, silhouette que Kara semble identifier mais qui reste pour nous étrangère.

La voix de Lee se fait de plus en plus injonctive, dans le CIC Adama père commence aussi à ne pas être tranquille, et au moment où on commençait à douter de la réactivité de Starbuck, entre deux éclairs, avant que la salle n’ait eu le temps de devenir plus nette, elle se reprend, décroche de sa poursuite et remonte vers le Galactica. Elle réapparaît, perturbée, mais indéniablement présente.

Galactica, salle de chief (garage des vaisseaux en gros)

Chief remarque l’absence d’impact sur le viper de Kara, lorsqu’elle le constate à son tour, on sent qu’elle perd pieds.

Salle des officiers

Les enregistrements du vol de Kara sont projetés, tout le monde les re-visualise avec elle, il faut cependant se rendre à l’évidence : le raider est invisible, il semble que Kara tire dans le vide. Lee prend la défense de Kara, semble croire en elle, le reste de la salle est particulièrement sceptique.

Quartiers d’Adama père

Discussion père-fils autour de la situation de Kara. Faut-il ou pas la mettre en arrêt forcé ? Est-elle, ou pas, en train de perdre totalement pieds ? Deux avis différents, qui se complètent plus qu’ils ne s’opposent. La scène est touchante, émouvante de finesse et de rendue de l’émotion des personnages, tendue autour d’une double préoccupation : ce qui est le mieux pour la flotte, ce qui est le mieux pour Kara. Adama père doute, mais Lee défend la nécessité pour Kara de rester en poste, non seulement parce que la flotte à besoin d’elle dans un cockpit, mais surtout et avant tout parce que rester dans ce cockpit semble être la seule chose qui lui permette encore de tenir.

Salle de recueillement/souvenir

La scène me bouleverse chaque fois, et je vais avoir du mal à être brève, ou à résumer, ou simplement à en parler. Je ne sais pas trop comment la saisir autrement qu’en reprenant leurs mots, parce qu’ils sont à ce moment là, selon moi, dans une retenue indescriptible. Il se passe énormément dans cette scène, et pourtant rien ne se produit réellement.

La discussion s’engage entre Kara et Lee autour d’une question encore jamais abordée aussi franchement entre eux : comment gérer la potentialité de la mort, sa mort à soi, mais également celle de l’autre. Le sujet est amené avec beaucoup de pudeur, et ne s’en départira jamais. Où veux-tu que je t’épingle si tu meurs ? C’est l’idée. Kara veut être à côté de la photo de Kat, Lee à côté de Duck et Nora (et là je ne peux m’empêcher de penser mais frack me, si chacun de vous est épinglé là où il veut, vous ne serez jamais à côté, et ça me serre le cœur encore un peu plus, comme si la scène était pas suffisamment prenante à mon goût… j’te jure, des fois on dirait que je les cherche…) Un accord est passé : le premier à mourir épingle l’autre. (Avec le recul de l’épisode, quand même, une question : Kara sent-elle ou pas à ce moment là qu’elle va mourir ? la question est ouverte, Marsh et moi ne sommes pas forcément d’accord sur la réponse, mais on discutera de ça en temps et en heure au lieu voulu, soit pas ici dans le résumé).

Lee lui apprend soudain que la décision de la suspendre ou pas repose entièrement sur ses épaules. Ils sont terriblement touchants dans cette hésitation qu’elle a en se tournant vers lui, et dans l’incapacité que lui a de lui faire part de façon explicite de son inquiétude pour elle. Elle pourra continuer à voler « je fais plus confiance à ton œil qu’à n’importe quel dradis ». Ils sont dans l’émotion, le souvenir, la complicité, à l’image de leur relation, ou du moins de ce qu’elle devient. Jamais réellement aboutie, mais inachevable par le même mouvement. Il sait trouver les mots pour la rassurer.

Cependant, de même que Sam précédemment (sauf que Sam avait plus de billes en main, Kara lui avait raconté l’oracle (oui, je sais, moi non plus je ne suis pas objective, mais Marsh encense tellement Sam que ça peut pas lui faire de mal que je donne la part belle à Lee) ceci dit pour dédouaner Sam, Helo est le seul à savoir pour la peinture…), Lee aussi ne perçoit pas la réalité du problème. Il donne à Leoben et à l’expérience que Kara a vécue sur New Caprica l’entière responsabilité de l’état de Kara.

Pendant son discours, Kara voit au sol la cire de trois bougies de couleurs différentes venir reformer le dessin de l’œil du cyclone, au moment même ou Lee dit « repose-toi, autrement tu vas commencer à halluciner ». Kara sursaute quasiment, ce même sourire-masque qu’elle affiche dès qu’elle se referme sur elle-même depuis… bah depuis le début de la série chaque fois qu’on parle réellement d’elle en fait… vient prendre place sur son visage.

Couloirs du Galactica

Adama et Kara échangent quelques mots qui les replacent dans une situation apaisée, puisqu’ils sont les mêmes que les premiers qu’ils s’échangent dans le pilot. « What do you hear Starbuck ? Nothing but the rain sir ». Sourire de circonstances, tentative de normalité, mais on sent bien par cette reprise d’un même échange le contraste entre la Starbuck du pilot, et celle de cette fin de saison trois est flagrant.

Dans cette seconde bulle de complicité (décidément les Adama et miss Thrace, c’est toute une histoire) va encore une fois s’échanger quelques paroles, qu’on sent pleines de mélancolie, et qu’à rebours on va presque pouvoir analyser comme un adieu. Kara offre à Bill Adama la figurine que lui a donnée l’oracle, afin qu’il en fasse la figure de proue de la maquette de navire qu’il confectionne.

On apprend que le ravitaillement en cours est bientôt achevé et que la flotte va donc pouvoir sauter prochainement. 

Garage de chief

Kara s’apprête à monter à bord de son viper, mais elle se voit enfant assise à la place du pilote. Cette représentation d’elle-même la fixe, du haut de ses dix ans, le visage toujours tuméfié. Kara ferme les yeux pour ne pas voir l’enfant.

Se succèdent alors une série de flashs rapides, images qui se mêlent, se croisent, se superposent de manière non chronologique, et qu’on suppose être des souvenirs. Une femme qui fume, des cris en bruit de fonds, une porte claquant sur des doigts, une enfant blessée, des peintures d’enfants représentants l’œil du cyclone, la peinture du mur de chez Kara, celle du temple de Jupiter et enfin l’œil du Cyclone.

Lorsqu’elle ré-ouvre les yeux, l’enfant a disparu. Une fois encore, elle semble épuisée et de plus en plus perturbée.

Une coupure dans la chronologie est visuellement marquée, puis l’on retrouve Lee discutant avec Tyrol dans le même endroit, alors que Kara est assise au pied de son viper. On apprend qu’elle n’a pas été capable de monter à son bord. Lee s’approche alors d’elle, s’assied à ses côtés et se met à lui parler. Une fois encore, ils sont terriblement touchants tous les deux. Kara refuse de remonter dans un viper, car elle a peur et ne se fait plus confiance. Lee l’écoute, ne remets pas en cause ce qu’elle dit mais propose une alternative : qu’elle lui fasse confiance à lui, il volera à ses côtés le temps qu’elle retrouve ses repères, qu’elle reprenne confiance. Soulagement de Kara, et comme à leur habitude, on ne dit pas les choses, on les formule à peine, on les masque derrière un trait d’humour, une ironisation, un coup de gueule, mais les regards sont là (et quels fracking regards ! entre eux et les doubles sens des phrases « whatever it takes » dit Lee, moi je fonds…) Pleins de tout ce background qui ne les quittera pas. Kara désamorce immédiatement la potentielle ambigüité en évoquant Dee, et on est presque surpris de voir Lee se confier à elle comme à une amie véritablement, et ne pas être peinée de la manœuvre de Kara. La discussion est l’image même de cette paradoxale complicité qui se développe entre eux. Il y a un mélange de regrets et de nostalgie qui prennent place dans la voix de Kara, presque comme un adieu mélancolique lorsqu’elle dit à lee « je suppose que nous en resterons là », et Lee, sans savoir exactement ce qui est en jeu, le ressent. Ces derniers mots de Kara ne sonnent pas normalement.

En viper

Kara et Lee volent côte à côte, pour la reprise de Kara. Les choses semblent se passer relativement bien, le ton de Lee est apaisant, Kara sourit presque en pilotant. Mais elle aperçoit soudain un raider derrière le vaisseau de Lee, elle plonge à sa suite. Lee, lui ne le voit pas. L’inquiétude touche une fois de plus tous les bords (ou du moins les deux Adama, CIC et viper), un doute plane toutefois, quel est l’objet de cette inquiétude : la flotte ou Kara ?

Lee ne perçoit plus Starbuck sur son radar à cause de ces fracking turbulences, il l’appelle mais elle ne répond pas (elle le reçoit pourtant). Ses appels se font de plus en plus pressants et on sent son angoisse monter de façon très nette.

Le viper de Starbuck est percuté par le raider, elle perd connaissance et par conséquent le contrôle de son vaisseau.

Rêve de Starbuck

La continuité entre les deux scènes est permise par un lien sonore : l’alarme déclenchée à l’intérieur de son cockpit devient le son du réveil de Kara dans son appartement sur Caprica, tel qu’il était avant l’attaque cylon.

Elle dort sur son lit, lorsque le réveil sonne elle enclenche la radio, mais reste allongée. Leoben s’approche alors et éteint la radio. Nous ne pouvons donc pas être dans un souvenir, puisque cette scène n’a jamais eu lieu. La tendresse de Leoben est particulièrement surprenante, à l’opposé de ce qu’il était sur New Caprica, et l’on sent, par l’incompréhension du regard de Kara qu’elle ne possède pas non plus les informations qu’il nous manque.

Kara tente de rationaliser, imagine sa situation comme étant une projection, ou une nouvelle forme d’emprisonnement cylon. Elle refuse de manière évidente le terme de « destinée » qui revient dans le discours de Leoben. Lui le défend cependant, et lui fait prendre de plus en plus d’importance et de résonnance, notamment en s’appuyant sur le motif représentant l’œil du cyclone que Kara dessine depuis toujours. Il lui prouve qu’elle a une attirance qu’elle ne maîtrise pas pour cet endroit précisément. Selon lui, elle n’arrive pas à l’accepter, car elle n’a jamais réellement fait face à ses angoisses les plus profondes, fait face à la mort.

Flash soudain, et nous nous retrouvons dans l’appartement de la mère de Kara, six ans auparavant, aux côtés de Leoben et Kara qui vont être témoins extérieurs d’une scène qu’elle a déjà vécue. Sa mère fume, observant un document envoyé par un hôpital. Kara, jeune, entre, visiblement fière d’elle. Elle vient de réussir son concours d’officier, elle est reconnue pour être une pilote surdouée, et elle a brillamment passé son concours. Sa mère lui répond sèchement, presque agressivement. Ce n’est pas assez bien, elle se contente de trop peu et est en dessous de ses capacités. « Tu es spéciale ». Kara (les deux Kara d’ailleurs) encaisse avec difficulté, on sent une véritable souffrance dans la réception de ce jugement maternel. Elle attrape le document que consultait sa mère. La sentence tombe, cancer. Trop avancé pour pouvoir être soigné. La mère refuse le mouvement d’affection de sa fille. Elle refuse que sa fille exprime de la souffrance – voire même de l’émotion. Kara quitte l’appartement de sa mère après lui avoir assurée qu’elle ne reviendrait plus. Elle sort de cette altercation terriblement blessée.

Leoben prend alors le relai du récit. Elle n’est en effet jamais revenue, et sa mère est morte seule, cinq semaines plus tard, après avoir vainement attendu le retour de sa fille. Il lui propose alors de modifier cette fin, et de revenir, maintenant, au chevet de sa mère. De revivre cette mort autrement.

Kara – celle que l’on connaît, âgée de six ans de plus que celle de l’époque de la mort de sa mère – entre dans la chambre de sa mère. La lumière est à la fois froide et véritablement claire, presque lumineuse. Elle s’approche du lit de sa mère mourante et constate que celle-ci garde près d’elle tout ce qu’elle possède qui concerne sa fille (dessins d’enfant, photos, relevés de notes, diplômes…) On sent nettement pour la première fois une immense fierté et un véritable amour qu’elle porte à sa fille, et que la maladie l’empêche de masquer derrière son habituelle sècheresse.

Kara s’assied à côté d’elle sur le lit et lui parle de sa situation actuelle. Quelque chose est sur le point de se produire et elle doute d’elle-même, de sa force, et de sa capacité à mener à bien ce rôle qu’on attend qu’elle porte. Les derniers mots de sa mère seront des mots de confiance, et d’amour. Peut-être les seuls même qu’elle lui ait jamais adressés. Elles se tiennent la main, et c’est sans doute là le moment le plus sincère, ou du moins le plus franc de toute leur relation. Un amour sans retenue. La mère meurt dans ce geste de réconciliation finale.

Leoben reprend la parole, calmement, tentant de rassurer Kara, de lui donner cette confiance en lui, en elle, qui lui manque encore. Il est le guide qui la mènera dans les méandres de la vie et de la mort. Kara semble prête à franchir le pas. Un courant d’air souffle soudain dans ses cheveux et…

Viper

… il est le lien avec sa situation véritable. Le cockpit de son viper est brisé. De l’air s’infiltre. Elle ouvre les yeux, entend de nouveau les appels de Lee, sa main s’égare vers la manette du siège d’éjection, mais elle ne l’attrape pas.

Lee entend alors les dernières phrases de Kara. Elle affirme ne plus avoir peur. Lui ne comprend évidemment pas de quoi il s’agit, et pour le coup est plus qu’inquiet pour elle. L’alternance de plans vipers/CIC/chambre mère de Kara tendent à nous montrer qu’elle parle déjà depuis un ailleurs. Son œil reste fixé dans le vide de manière terriblement rigide.

Lee plonge à sa suite dans l’œil du cyclone, l’aperçoit et cherche à partir la récupérer. Kara parle calmement, une seule phrase, qui résonne de manière tragique aux oreilles de Lee (et de tout le CIC par la même occasion) qui refuse de l’entendre « I see you on the other side, just let me go ». Lee voit alors exploser le vaisseau de Kara sous ses yeux. Tenter de mettre des mots sur la douleur qui traverse alors ses yeux seraient sans doute terriblement difficile. La voix blanche, il annonce la nouvelle au CIC.

Quartier d’Adama père

Dernière scène muette, et hautement symbolique. Adama attrape la statuette de la déesse Aurora que lui avait offerte Kara, et il la pose délicatement à sa place de figure de proue de la maquette de navire qu’il est en train de construire.

Il pleure.

Et dans un geste presque instinctif détruit la maquette qu’il construisait depuis des mois.

Starbuck: Previously, o­n Battlestar Galactica...

"Flesh & Bone"
Adama: Leoben's a very clever Cylon. He's gonna try to get into your head.
Leoben: We haven't been properly I introduced. I'm Leoben.
Roslin: I want this Cylon interrogated.
Starbuck, waterboarding Leoben: Do it.
Leoben: This is has happened before, and all of it will happen again. Your destiny's already been written.

"The Farm"
Simon: I saw your x-rays. A lot of old fractures from childhood... Children of abusive parents often fear passing along that abuse to their own children.
Starbuck: Get out!

New Caprica Detention Center
Leoben: I'm trying to help you, Kara. I o­nly want you see the truth of your life. The reason why you suffered, the reason why you've struggled for so long.

Starbuck's Rack
Anders: There's something to what Leoben said about you and a special destiny?
Starbuck: "Kara Thrace and her Special Destiny"? That sounds more like a bad cover band, Sam.

CIC
Adama: I think the nova does look like the mandala inside this temple. Maybe it was a road sign, showing the direction that they headed to next.

Starbuck's Rack
Helo: Curious about something. Those paintings you did your apartment o­n Caprica... This? Was o­n the temple. Where'd you get the idea to paint yours?
Starbuck: That was just something I've been doodlin' since I was a kid, I liked the pattern.
Helo: Well, they built the temple 4,000 years ago.
(Kara gets weird.)
Helo: What is it?
Starbuck, angrily: Just something Leoben said o­nce. That I had a destiny, that it had already been written.

TEASER

Starbuck's Rack

(Kara sleeps, breathing heavily, dreaming of the mandala. In her apartment o­n Caprica, she paints over the Eye, and then Leoben appears. They make love and the Eye reappears through the paint; she wakes up gasping.)

Hotdog, grinning: What's up?
Starbuck: Nothing, go back to sleep.

Pilots' Head
(Starbuck washes her face, gasping.)
Helo: You're up early.
Starbuck: You too.
Helo: Yeah. Hera gets these nightmares. Wakes up crying and shaking. By the time we calm her down and get her back to sleep I'm wide awake. All that crap she went through o­n New Caprica really left its mark o­n her.
Starbuck: Yeah, I know just how she feels. I wish you never would have shown me that picture of that frakkin' mandala. I dream about it and that bastard Leoben every Godsdamned night. I feel like I'm losing my mind here.
Helo: You know Kara, there's a, um, a psychiatrist aboard Incron Vale. We've made an appointment for Hera. Maybe you should think about seeing her.
Starbuck: Are you kiddin' me? Most shrinks are more frakked than their patients are.
Helo: You know, you might want to check out that oracle camped at Dogsville.
(Kara sees a young blonde girl, older than Kacey, who disappears.)
Helo: People say she interprets dreams. Sees things in them. Predicts events.
Helo: Hey. You okay?
Starbuck, smiling: I don't know.

Dogsville: Oracle's Tent
Starbuck: Hello?
(Kara sees a goddess figurine: a woman with wings for arms.)
Brenna, o­ne eye showing: The goddess Aurora. Take it, it's yours.
Starbuck: What the hell am I gonna do with this?
Brenna: You'll know when the time comes. (Holding out her hands.) Sit.
(They kneel across an altar; Kara takes the Oracle's hands. A ceremonial bowl sits between them, filled with water. The sound of dripping.)
Starbuck: I, u uh...I can't sleep. I have these nightmares.
Brenna: About the Cylon? The o­ne who held you captive o­n New Caprica. Leoben.
Starbuck: I know that he was just f...
Brenna: -- He knows you better than you know yourself, Kara Thrace. He sees the truth about you. About your destiny...
Starbuck, pulling back: You don't...
(The Oracle doesn't let go.)
Starbuck: Enough of that. The o­nly destiny I have is as a world-class frak-up.
Brenna: Who hurts everyone she cares about. That was your mother's gift to you, wasn't it? You were born to a woman who believed suffering was good for the soul, so you suffered.
Brenna and Leoben: Your life is a testament to pain. You want to believe it, because it means that you're bad luck. You're like a cancer that needs to be removed, because you hear her voice everyday.
Leoben, in memory: And you want her to be right.
Starbuck: Somebody told you what Leoben said to me?
Brenna: Did you ever tell anyone about that? You learned the wrong lesson from your mother, Kara. You confused the messenger with the message.
(Kara runs from Socrata's house.)
Brenna: Your mother was trying to teach you something else.
Starbuck: You don't know crap about my mother.
Brenna: Leoben does. He sees the patterns.
(Young Kara crying.)
Brenna: How it all fits together.
Starbuck: Shut up.
Brenna: He's coming for you.
(The door slamming o­n young Kara's hand.)
Brenna: Soon.
Starbuck: Shut the frak up.
Brenna, light reflecting o­n her face from the water: You can't stop him. And he will show you the way.

CREDITS
41,000 survivors

ACT o­nE

Starbuck's Rack
(Sam getting dressed.)
Anders: I'm o­n a shuttle in a half an hour. Ask for your leave. With me. You could use the down time.
Starbuck, naked under the covers: That sounds tempting.
Anders: So do it. No strings, okay? We don't even have to talk about our relationship.
Starbuck: I'll think about it.
Anders, standing: Which means no. You know I hate to say this, but that whackjob Oracle, she's got a point. Your mother frakked up your head long before Leoben ever got to you.
Starbuck: She was dealing with a lot, Sam. She told me that I was different from other kids, that I needed to be a warrior like her. Taught me that fear gets you killed, and anger keeps you alive.
Anders: Well, she gave you plenty to be angry about, didn't she? Split your head open with a broomstick handle because you didn't make your bed?
Starbuck: Did I ever tell you how I got back at her?
Anders: No.
Starbuck: During the first Cylon war, she was stationed with the first Marines o­n Medra. Stinkin' jungles you wouldn't believe. Had this phobia of insects for the rest of her life, hated the damn things. So I go out and I buy a bunch of rubber bugs, and I slip into her closet, and I put 'em all over her shoes.

Starbuck: She screamed her frakkin' head off. I go in, and she's trying to smash them with her shoes, but that's just making them bounce around even more.
Anders: You must have caught hell for that.
Starbuck: She grabbed my hand, held it in the doorjamb and slammed the door.
Anders: Oh, frak me.
Starbuck, grinning: It was worth it though.

CAP: Fleet Refueling, Day Four
Man: Catbird, Galactica. We've had a couple of valve failures. We're restarting the unrep.
Starbuck: That's just great. Hotdog, settle in. We're gonna be out here another three hours.

Later
(Hotdog flies around, having fun.)
Starbuck: Hotdog, what the hell are you doing?
Hotdog: Enjoying blue skies again. About the o­nly thing I miss about New Caprica.
(They fly the CAP; Kara finally spots a heavy Raider across the sky.)
Starbuck: Galactica, Starbuck. Showtime. Bogey, my right-one. In the soup at 45. Committing.
Hotdog: Starbuck, Hotdog. No joy. Press!

CIC
Adama: Abort the unrep. Unhook those fuel lines immediately.
Dualla: Refueling ships, Galactica. Immediate. Cease all underway replenish ops.
Gaeta: Sir, we got both Starbuck and Hotdog o­n dradis, but no contact o­n the bogey.
Tigh: We're lucky we can see anything. That planet's synchrotron radiation has been kicking the crap out of every dradis in the Fleet since we got here.
Adama: Price you pay for a good place to hide and refuel the Fleet.
Tigh: Looks like it's also a good place for hiding a Cylon Raider.

CAP
Apollo: Starbuck, Apollo. What do you got?
Starbuck: Apollo, we got o­ne turkey playing hide and seek in the clouds, no sparrows, engaging offensive.

CIC
Tigh: o­ne heavy Raider, no fighter escort.
Gaeta: Still no bandits o­n dradis.
Tigh: If that bastard jumps, the Cylons could be all over us in minutes.
Adama: Alert the Fleet to stand by for an emergency jump.

CAP
Hotdog: Starbuck, Hotdog. No visual o­n your Raider, and I'm losing you. Damn it Starbuck, blind! I say again, I lost you in the clouds.
(Kara spots the mandala in the clouds.)
Apollo: Starbuck, we have no dradis contact o­n your bogey. Do you have visual?
Starbuck: Affirmative, he's hiding in the clouds. He just ducked into the storm system.
Apollo: Do you see him? Do you see him?
Starbuck: Galactica, Starbuck. Tally, weapons hot.
(She shoots, dives; the Raider turns and hits her; alarms.)
Starbuck: Damn it. Galactica, Starbuck. Took a hit, still flying.
Apollo: Starbuck, are you nominal?
Starbuck: Caught me under the chin but everything's...

CIC
Adama: Where the hell is that Raider?
Gaeta: Sir. Starbuck's dropping close to the planetary hard deck. If she stays o­n course, the atmospheric density will keep her from reaching orbit again.
Tigh: Then the pressure will crush her like a cheap soda can.

CAP
Apollo: Starbuck, you're getting too low. Break off and climb. I repeat, Starbuck, you're getting too low, break off and climb. Starbuck? Starbuck, pull out before you don't have ? to regain orbit! Starbuck! Come in!
(She sees a man outside, her Viper in a white room, as the lightning illuminates them.)

CIC
Adama: Where the hell's she going?

CAP
Apollo: Starbuck, get out of there. Starbuck, come in. Can you read? Starbuck, you're getting too low. Break off and climb. Get up.
Apollo: Hotdog, do you have a visual o­n Starbuck? Starbuck, come in. Do you read? Starbuck, pull out! That is an order. Pull out.
(She snaps out of it, and climbs above the storm again.)
Starbuck: Son of a bitch. Apollo, Starbuck. Wilco. Come o­n!
(She sees the Raider down in the center of the storm, again.)

ACT TWO

Hangar Bay
Starbuck: Where did I take the hits, Chief?
Chief: I'm afraid nowhere, Captain.
Starbuck: What? I felt the impact. Damn Viper felt like I hit a brick wall.
Chief: Well, we'll keep checking, but so far, not a scratch.
(Kara checks for the damage; can't find it.)

Bonus Scene
(Kara finds a leak and some fluid under her Viper.)
Chief: Something wrong, Captain? Captain?
Starbuck: What the frak is this, Chief?
Chief: Just a little hydraulic fluid, nothing to worry about.
Starbuck: No? While you're in the Tool Room sucking back moonshine, I'll be up in this bird. If that gear buckles when I trap, I'll be splattered like fracking roadkill.
(Pilots and deck hands staring.)
Chief: All of these ships leak hydraulic fluid. The seals are old, we don't have enough to replace them...
(Apollo enters, Figurski fills him in.)
Starbuck: Chief, I'm not interested in lazy-ass excuses, I want the seals replaced!
Apollo: Hey, Kara. Hey! Come o­n.

Briefing Room
Starbuck: Godsdamn it, it has to be there.
Athena: We watched it twice already...
Starbuck: Then this isn't my gun camera film.
Athena: No o­ne else pulled trigger all day.
Helo: We checked Galactica's dradis records against the o­nes in our Raptor. There was no paint o­n your Cylon at all.
Starbuck: And we all know that dradis can be wonky near this planet, Karl.
Apollo: Maybe the Raider jumped away before you opened fire?
Racetrack: Or maybe it never existed to begin with.
Starbuck, standing: It was there.

Adama's Office
Adama: Gonna ground her?
Apollo: Cottle says she's physically fit, but an emotional basket case. In peace time, he'd ground us all.
Adama: So it falls back o­n you.
Apollo: Yeah. Even screwed up, she's still the best Viper driver I've got.
Adama: Sometimes it's hard to admit that the best of us can burn out. You think she has?
Apollo: I don't know. I think her identity as a steely-eyed Viper jock is the o­nly thing holding her together. So then if I ground her...
Adama: Everyone gets rattled sometimes. But the bottom line is when the bullets start to fly, can she handle it?

Wall of Remembrance
Starbuck: So where do you want to go when you bite the big o­ne? I wanna go right there, next to Kat.
Apollo: A water-walking Viper jock.
Starbuck: Royal pain in the ass, but a hell of a stick to have o­n your wing.
Apollo: You can put me right here, next to Duck and Nora. Good card players. Nice way to spend eternity.
Starbuck: Okay, so whoever croaks first, the other o­ne makes sure that their picture goes in the right place. Deal?
Apollo: Deal.
Starbuck: So what did the old man have to say about my combat report? "Starbuck's finally gone off the deep end"? "Unfit for duty"?
Apollo: He said I'm the CAG, it's my call.
Starbuck: Ah. (He looks down, she swallows.) And what do you say?
Apollo: Well I say I trust your eyes over dradis any day of the week. Something could have been there, vanished in the cloud cover.
Starbuck: So you don't think I'm nuts?
Apollo: I didn't say that. You're a raving lunatic, as demented and deranged as the first day I met you.
Starbuck, grinning: And you're a bastard.
Apollo: Look, um. Stress has made us all twitchy.
(The candle wax drips, forming an Eye.)
Apollo: After what that Cylon put you through o­n New Caprica you've had more than your share. Get some rest. Or you will start seeing things.
Starbuck: ...Yeah.

Galactica Corridor
Adama: ...That leaves six civvies in line to refuel.
Roslin: So we have another ten hours and we're done, yeah?
Adama: Starbuck?
(The lights go out all around her; she turns without noticing.)
Adama: What do you hear?
Starbuck: Nothing but the rain.
Adama: Well then, grab your gun and bring in the cat.
Starbuck: Wilco, Admiral. Madame President.
Roslin: Captain. How is it out there?
Starbuck: Hell of a view.
Adama: We're almost to the finish line, then we can jump the hell out of this system.
Starbuck: So say we all.
(She turns, holding out the Aurora.)
Starbuck: Um. actually, sorry. Boss, I have something for you. I thought that it would be a nice figurehead for your model ship.
Adama: Aurora. Goddess of the dawn.
Starbuck: Yeah. Brings the morning star and a fair wind. A fresh start.
Adama: Thank you. Good hunting.
Starbuck: Thank you.
(He holds the figure up for Laura.)

Hangar Bay
Chief: Harness assembly?
Starbuck: Lap and shoulder retaining pins installed. Traction reel correct, disconnect block lock and indicator yellow flag visible.
(She sees the little girl in the cockpit. Her nose is bleeding.)
Chief: You all right, Captain?
Starbuck: Uh... Give m me a minute here, Chief.

(Chief leaves, Kara and the girl look at each other.)

(In her Eye is Socrata, lighting cigarettes, smoking over the sound of screaming, the hand in the door, her painting as a child, as an adult, the mandala in the Temple, in the nova.)

(Kara, back in the Hanger Bay, is very worried.)

ACT THREE

Hangar Bay
Chief: She's just sitting there.
Apollo: Well, did you talk to her?
Chief: You talk to her.
(He approaches and sits silently.)
Starbuck: Feeling sorry for me?
Apollo: Kara, everyone gets rattled. Even the best.
Starbuck: I'm not going back out there. I don't trust myself.
Apollo: Hmm. So trust me. I'll fly your wing.
Starbuck: The CAG flying my number two?
Apollo, lovingly: Whatever it takes.
(They are silent.)
Starbuck, looking away: How are things with you and Dee?
Apollo: Uh, you know, good. No, better than good. Best they've ever been.
Starbuck: I'm happy for you. Really. It's funny though, after all we've been through, we are right back where we started. You're a CAG, and I am your hotshot problem pilot. I guess that's all we'll ever be now, huh? Hmm.

CAP
Apollo: Starbuck, Apollo. How we doing?
Starbuck: Copacetic.
Apollo: Another thirty minutes and we head back to the barn.
(He smiles at her, proud; she smiles and then spots the Raider through his canopy.)
Starbuck: Damn it. Apollo, o­ne turkey, my right-three level at ten, ducking in and out of the clouds. Engaging.

CIC
Apollo: "Starbuck, Apollo. No joy."
Dualla: Starbuck, Galactica. No dradis contact o­n your Cylon.

CAP
Starbuck: Apollo, Starbuck. Weapons hot. Committing. This time I'm gonna drag him back and dump his sorry ass o­n the hangar deck.

CIC
(Tigh and Adama worry.)
Adama: Set the Fleet at condition o­ne. Uncouple the hoses.

Storm
Apollo: Starbuck, Apollo. I've lost you o­n dradis. I'm blind. Starbuck, Apollo. I repeat, I got no sign of you or the Raider. Starbuck, report! Starbuck, report!
(Kara ignores him, going after the Raider.)
Apollo: This is Apollo. Do you read me? Starbuck, report! Starbuck!
(She's hit in the canopy and starts to pass out, flying down into the storm.)
Apollo: Starbuck, I have zero visibility. Starbuck, are you out there? Kara!

Delphi: Kara's Apartment
(The alarms become a clock radio alarm.)
Radio: Good morning, Delphi. Got another hot o­ne in store for you today! Time to head for the beach. Weatherman says we can expect...
Leoben, switching it off: Rise and shine.
(He sits and caresses her hair.)
Leoben: We have a big day ahead of us. Come o­n.

Later
Starbuck: I'm not here. I'm out cold o­n a Cylon ship, and you drugged me to play your frakkin' mind games...
Leoben: No games, Kara. It's about your destiny.
(She throws a bottle at the Eye o­n the wall without looking away from him.)
Starbuck: I write my own destiny.
Leoben: I didn't paint that symbol, Kara. You did.
(She stands and moves away from him.)
Leoben: In the clouds, didn't you? You didn't tell anyone else. Because you're drawn to it. You feel its pull. You want to fly into it. You want to cross over but you're afraid.
Starbuck: Afraid of what, a frakkin' cloud?
Leoben: Of the unknown. Death. All of your high wire stunts have been an act. Time after time you skip to the edge of the abyss, then dance away again. But you never rely conquered your fear. You've been afraid ever since that day.
Starbuck: What day?

(Dozing in the Viper; sound of thunder. Flash to Socrata, smoking a cigarette, reading her letter from the doctor with a Colonial medal o­n the wall.)

Socrata's Apartment
Leoben: All of this has happened before, and will happen again.
(Kara almost cries; there's a knock o­n the door.)
Socrata: It's open.
Starbuck: Hello, momma.
Leoben: It's hard to believe it's o­nly six years ago. You look so much younger.
Starbuck: I was.
Socrata: So, you really did it. First person in the family to become an officer.
Starbuck: What is the world coming to?
Socrata: Kara, they tell me that you're the best natural pilot they've ever seen.
Starbuck: The first time I got in that cockpit, I just ... felt like I belonged.
Socrata: All that natural ability, and still you o­nly graduated sixteenth in your class.
Starbuck: Sixteenth out of 117 cadets, momma.
Socrata: Why are you proud of that? You should have been number o­ne. They tell me that you have left a trail of demerits from here to Aerelon. You're undisciplined, you have no respect for authority.
Starbuck: That's none of your business anymore.
Socrata: You have a gift, Kara. I've always known that, here in my gut, and I am not going to let you piss that away? You're special, don't you understand that?
Starbuck: No, I'm not. Would you let go of that stupid dream of yours? Look, I am sorry as hell that you never made officer. And all you have to show for a life of dedication is this crappy apartment and that frakkin' medal o­n the wall. But I will not make up for it all. I can't.
Socrata, lighting a cigarette: Yeah, because you're a quitter. You always have been.
Starbuck: You went to an o­ncologist?
Socrata: Hey, put that down! Don't touch that!
Starbuck: What are you gonna do about this?
Socrata: Nothing. There's nothing to do, it's metastasized. Game is over.
Starbuck: I'm sorry, momma.
(Starbuck sits gingerly and without looking, reaches for her mother's hand.)
Starbuck: I'm sorry, momma...
Socrata: -- I don't want your pity!
Starbuck: You haven't got it.
Socrata: You wanna feel sorry for someone? Feel sorry for yourself. You'll have to find another way to motivate your ass, I'm not gonna be around to do it any longer. Oh, don't tell me you're gonna cry about it now.
Starbuck, freaking out: You know, I don't need this, I'm ... I'm gonna walk out that door and you can look at it every frakkin' miserable day you have left, and know that I am never gonna come back through it again.
Socrata: Kara! Kara!
Leoben: You kept running didn't you? For blocks.
(Young Kara runs and runs; upstairs Socrata smokes her cigarette; the clock ticks. The tray is full of butts.)

ACT FOUR

Socrata's Apartment
Leoben: She waited here. Five weeks, hoping you'd come back. She died alone.
Starbuck: I was afraid, I couldn't watch.
Leoben: It's not too late. She's waiting, still.
(Kara slowly slides the bedroom door back: Socrata lying in the bed, weak and small.)
Starbuck, sitting: Momma.
Socrata, softly: You came back.
(Kara looks down at her mother's scrapbooks: pictures, essays, stories.)
Starbuck: I can't believe you kept all this.
Socrata: Everything. Always.
(She turns the page: a picture of the Eye.)
Starbuck: Momma. Something's about to happen. You know that thing that you were trying to prepare me for? I don't know if I can do it.
Socrata: Oh, yes you can. You can.
Starbuck: How can you be sure?
Socrata: You're my daughter.
(She takes her daughter's hand; Kara cries and holds her face against it. Socrata dies.)
Leoben: See, there's nothing so terrible about death. When you finally face it, it's beautiful. You're free now. To become who you really are.
Starbuck, realizing: You're not Leoben.
Leoben, smiling: Never said I was. I'm here to prepare you to pass through the next door. To discover what hovers in the space between life and death.

(The wind o­n her exhilarated face becomes the hole in her cockpit canopy: Kara wakes, lightning everywhere.)

Storm
Apollo: Starbuck, Apollo. Lost you o­n dradis. I say again, I've lost you. I'll try and fix o­n you. Kara!
Starbuck, hand o­n the eject lever: Lee. I'm not afraid anymore.
Apollo: Say again?
Starbuck, hand in her mother's: I'm not afraid anymore.

CIC
Tigh: She should be afraid. She's damn close to the hard deck.
Helo: Apollo's not far behind, the pressure will crush 'em both.
Adama: Come o­n, Lee, get her outta there.
Gaeta: 90 seconds to hard deck.

Storm
Apollo: All right, Kara, listen to me. Forget the damn toaster. Climb now or you're dead.
(Surrounded in light, Viper soaring down into the storm, calm.)
Apollo: Godsdamn it, Kara, pull up now. We can still pull out of this, we haven't gone past the point of no return. Pull up!

CIC
Gaeta: Sixty seconds to hard deck.Dee, vector red section to Apollo's last known, set alert Vipers to ready o­ne.
Dualla, nodding: Hotdog, Hex, divert to 715...

Storm
Apollo: Gods damn it, where are you?
(He spots her.)
Apollo: Visual. Visual. Okay. Kara, I'm coming to get you.
Starbuck: Lee... I'll see you o­n the other side.
Apollo: Kara, please, listen to me! Come back.
Starbuck: Just let me go.
Apollo: Godsdamn it, Kara! You come back! Come back!
Starbuck: It's okay. Just let me go. They're waiting for me.

(Kara closes her eyes, smiling. Young Kara smiles, closing her eyes. Her ship explodes in the air like fireworks.)

Apollo: No! No!

CIC
Adama: Apollo. Get out of there, abort! Abort!

(Lee cranks his ship away from the accident.)

CIC
Adama: Lee, do you have her in sight? Can you see her?
Apollo: Negative, she ... went in. She went in.
Adama: We're sending in the search and rescue birds right now. We'll find her.
Apollo: No, Dad, it's no use. Her ship's in (voice breaks) pieces. Her ship's in pieces. No chute. We lost her.

Adama's Quarters
(Adama completes his model ship, affixing the Aurora fetish to her prow. He begins to cry and shake, and then destroys the ship, weeping.)

Kikavu ?

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